Sauf changement de dernière minute, la chambre de 1ère instance III de la Cour Pénale Internationale entendra d’abord les dépositions du témoin P-169 à partir du 14 octobre prochain. Juste après cette audience, ce sera le tour des déclarations orales pour clôturer ce procès intenté à l’ancien vice-président de la République par le Procureur près la Cour Pénale Internationale. Un procès qui s’était ouvert le 22 novembre 2010 après l’arrestation de Jean-Pierre BEMBA intervenue au début de l’année 2008 à Bruxelles.
Toujours après cette audition, le Procureur et le représentant légal des victimes disposeront de sept jours et la défense du prévenu de 14 jours présenter leurs observations supplémentaires à leurs conclusions écrites. Lesquelles devront porter exclusivement sur la déposition du témoin P-169 et sur les éléments des preuves liés admis par la chambre.
Ce procès est attendu par les congolais dont le pays bat le record des détenus à la Cour Pénale Internationale. L’un d’entre eux, en l’occurrence M. Matthieu NGUDJOLO, ancien chef de milice dans l’Ituri, a été acquitté du fait qu’il n’était pas présent sur les lieux du crime perpétré par ses hommes. Une jurisprudence qui milite en faveur de son compatriote Jean-Pierre BEMBA qui n’a jamais mis ses pieds à Bangui pendant tout le temps que ses troupes étaient en opérations militaires aux côtés des éléments de l’armée régulière centrafricaine pour combattre BOZIZE, aujourd’hui en exil en Ouganda après avoir été chassé du pouvoir par les troupes de la rébellion SELEKA de M. Michel DJOTODIA.
Castro