Bruno Mavungu à Bruxelles : « la Fédération de l’UDPS-Belgique doit rayonner »

Mercredi 17 décembre 2014 - 13:59

Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’UDPS est en séjour en Belgique depuis le jeudi 11 décembre 2014 sur invitation du Président du parti, monsieur Étienne Tshisekedi.

Samedi 13 décembre 2014 en soirée, monsieur Bruno Mavungu a fait un déplacement à la salle Nekkersdal de Bruxelles à Laeken où se tenait une assemblée convoquée par les trois sections belges de l’UDPS : Bruxelles, Wallonie, Flandre.

La parole lui a été donnée par les organisateurs, après lui avoir souhaité la bienvenue.

Durant un peu plus d’une demi-heure, le secrétaire Général de l’UDPS s’est adressé aux membres de son parti présent dans la salle.

Depuis quelques mois, on constate certaines tensions au sein de l’UDPS, avec notamment la suspension de monsieur Pierre Mbuyi en tant représentant de l’UDPS en Belgique. Dans son adresse, le secrétaire général Bruno Mavungu est allé droit au but. Il a d’abord donné son propre parcours jalonné de coups bas de toutes sortes. Malgré cela, le Président du parti lui a fait confiance au point d’en faire le secrétaire général du parti.

Parlant de la fédération de Bruxelles, monsieur Mavungu a attiré l’attention de ses membres sur le fait que celle-ci devrait être le phare de toutes les fédérations de l’extérieur, de part sa situation dans la capitale de l’ancienne métropole, et capitale de l’Europe.

La fédération de l’UDPS Belgique était en devoir de rayonner le plus possible, de mobiliser tant les moyens humains que financiers.

Monsieur Mavungu a également brossé à l’intention des membres de l’UDPS Belgique la marche du parti : les contacts avec les différentes chancelleries et institutions internationales, les pressions sur le pouvoir, la redynamisation de la base…

Lors de l’interview qu’il nous a accordé, monsieur Bruno Mavungu a déclaré avoir déjà été reçu deux fois par le Président Tshisekedi. Une première fois le jour de son arrivée, une deuxième fois le samedi 13, durant 2 heures de temps, pour une séance de travail.

Pour les enjeux futurs, monsieur Bruno Mavungu a affirmé qu’une pression était exercée pour que la CENI soit changée, préalable pour des élections transparentes.

Bruxelles, le 14 décembre 2014

Cheik FITA