Politique

L’opposition parlementaire incontenable face aux dispositions sécuritaires. Plus rien ne sera comme avant en R-d Congo. L’opposition parlementaire est devenue organisée comme elle ne l’a jamais été. Elle a fait sa démonstration de force à la plénière d’hier, lundi 12 janvier, consacrée à l’examen du projet de loi électorale, qu’a présentée Boshab Evarsite.
Le président angolais Eduardo Dos Santos vient d’annuler le Sommet des chefs d’Etat des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) initialement prévu les 15 et 16 janvier 2015 à Luanda.
Des leaders des partis politiques de l’opposition et de la Société civile ont appelé samedi 10 janvier 2015 à Kinshasa le peuple congolais à « se mobiliser comme un seul homme pour barrer la route à toute idée de révision de la loi électorale et le contournement de la Constitution acquise au prix du sacrifice suprême ».
Le compte à rebours étant déjà commencé, à moins de deux ans de l’organisation des élections, la pérennisation du pouvoir sortant au-delà de toute limite constitutionnelle est l’unique fondement du projet de révision de la loi électorale déposé au Bureau de l’Assemblée nationale par le ouvernement en date du Lundi 05 janvier 2015. Ce projet de loi conçu à la hussarde et déposé à pas de charge au Bureau de l’Assemblée nationale, participe à une stratégie globale, celle d’obtenir par la loi électorale les dividendes politiques convoitées en vain à travers l’opération à très hauts risques de révi
Le député Jean Claude Vuemba Luzamba, président national du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR) et vice-président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés, affirme que « le peuple congolais attend l'application par la Commission électorale nation ale indépendante (CENI) des dispositions de l'article 38 de la loi portant identification et enrôlement des électeurs encore en vigueur qui traitent des conditions de mise à jour du fichier électoral ».
Tout le monde en convient : la croissance économique exceptionnelle que connait la RD-Congo actuellement, taux de croissance de 9% en 2014 et taux de croissance de 10% projeté en cette année, ne profite pas aux couches les plus vulnérables. Conscient de cela, le premier ministre Augustin Matata a initié une réflexion stratégique sur comment faire pour que l’économie rd-congolaise croisse vite et bien mais qu’elle puisse aussi profiter au plus grand nombre. C’est la problématique de la croissance inclusive.
*Politiquement,  Kinshasa, la capitale, a connu des perturbations aussi bien  prévisibles qu’inénarrables.  L’examen de la loi électorale, celle-là même que le gouvernement avait déposé dernièrement au Parlement, a provoqué une vague de protestations du côté des Opposants,  remembrés  pour la cause, autour des Députés Udps & Alliés de Samy Badibanga, UNC & Alliés de Vital Kamerhe  et Mlc & Alliés, sans oublier d’autres groupes parlementaires dont  le GPLS de José Makila.
Moïse Katumbi, populaire gouverneur du Katanga, est devenu la cible du pouvoir après sa métaphore des faux penalties où il s’est prononcé à mort couvert à l’éventualité d’un troisième mandat de Joseph Kabila. Depuis ses déclarations de la veille de Noël, le pouvoir en a fait une cible de choix en resserrant l’étau autour de lui et des proches. Ils font l’objet des menaces et intimidations en tout genre.
Une délégation de la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales ( CIME) composée de quelques membres de sa plénière ( Mgr Simon Nzinga, Professeur Theodore Fumunzanza, Lt Colonel Ngoyi, Reverend Betoke, Evêque Ntambwe, Monsieur Idryss Katenga) et Imam Rachid Moussa, le Coordonnateur de la CIME, sous la conduite du Révérend Elebe Kapalay Delphin, Président, a séjourné du 21 au 24 Décembre 2014 dans la ville portuaire de Matadi au Bas Congo en vue d’y former et d’y installer les responsables de l’antenne et points focaux de la place. En effet, après la Ville Province de Kinshasa qui a vu se
Tout avait été mis en marche dans les rangs de l’Opposition politique congolaise, hier lundi 12 janvier 2015, pour bloquer le projet de loi électorale du Gouvernement. Il s’agissait d’employer tous les moyens nécessaires au-dedans comme en dehors de l’hémicycle pour perturber la plénière de l’Assemblée nationale. Mais, au bout du compte, le vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur, le Pr Evariste Boshab, a pu exposer en début d’après-midi et défendre pratiquement en fin de soirée le projet de l’Exécutif national.