Politique

mar 20/09/2016 - 09:38
La capitale s'est pourtant bien réveillée avant de commencer à sombrer vers 6 heures dans la violence. Le ton a été donné par les jeunes de Ndjili et Masina qui, visiblement, ont répondu à l'appel du Rassemblement pour cette deuxième journée de paralysie. Ils ont placé des barricades sur la voie publique et chassé tous ceux qui étaient aux arrêts de bus. Le mouvement de panique s'est propagé rapidement dans les autres communes de la capitale. La route de poids lourds s'est vite vidée. Les véhicules couraient dans tous les sens pour se mettre à l'abri.
mar 20/09/2016 - 08:50
Les sièges des principaux partis de l'opposition ont aussi été brûlés. Des hommes armés, selon l'Udps, ont mis le feu au siège du parti à la 11 ème rue. Selon Augustin Kabuya, le secrétaire national chargé de la communication de l'Udps, les militaires ont pénétré à deux heures du matin avant de mettre le feu. Lui, il accuse ouvertement la garde républicaine. Dans ces posts, il met aussi les photos des gardiens du siège qui ont été sérieusement molestés. Outre l'Udps, le siège de l'Ecidé de Martin Fayulu a été aussi calciné. Même sort réservé au Parti de Franck Diongo.
lun 19/09/2016 - 21:35
Moïse Katumbi s'est fendu d'un tweet le lundi 19 septembre pour témoigner de sa solidarité à Martin Fayulu grièvement blessé par un projectile tiré par la police lors de la marche du Rassemblement pour réclamer la convocation de la présidentielle dans le délai constitutionnel. «Agression révoltante du député Fayulu qui défend pacifiquement la constitution cela ne restera pas impuni» a tweeté celui qui est contraint à l'exil par le régime de Kinshasa. Ci-dessous le tweet de l'ancien gouverneur du Katanga.
lun 19/09/2016 - 19:52
Vital Kamerhe, un des principaux leaders de l'Opposition, a pris la position courageuse de donner une chance, minime soit-elle, à la paix dans son pays, au bord de la guerre civile, en optant pour le Dialogue politique plutôt que la rue. Hélas, il n'a pas fallu attendre longtemps pour se rendre compte que la stratégie de sortie de crise du président de l'UNC, dialogue au lieu de la rue, est si pas la meilleure, du moins la moins mauvaise qui soit.
lun 19/09/2016 - 19:44
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a condamné les dérives des militants du Rassemblement qui se sont attaqués aux symboles de l'état, les biens publics et privés. Il a qualifié la situation d'aujourdhui de tentative de déstabilisation des institutions démocratiquement élues. Les pillards se sont attaqués même au commissariat de la police. Heureusement qu'il n'y avait pas d'armes, ajoute Lambert Mende. Suite aux scènes de violence, le gouvernement a décidé de mettre fin à l'autorisation de marche accordée à l'opposition.
lun 19/09/2016 - 18:28
Joseph Bangakya, personnalité politique de premier plan en RDC, a battu le pavé le lundi 19 septembre pour exiger la convocation de la présidentielle dans le délai constitutionnel suivant le mot d'ordre du Rassemblement, plus grande plateforme de l'Opposition. L'ancien Directeur de cabinet au ministère du Plan a été surpris par la violence de la répression dont lui et ses collègues de l'Opposition ainsi que la foule nombreuse de manifestants ont été victimes de la part de la police.
lun 19/09/2016 - 18:17
La France regrette que la République démocratique du Congo n’ait pas convoqué le corps électoral en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. La France appelle les autorités congolaises à accélérer la préparation transparente de l’élection présidentielle et ainsi permettre à la vie institutionnelle de reprendre un cours régulier.
lun 19/09/2016 - 15:58
Le Parti au Service du Peuple (PSN) avec à sa tête Rudy Mandio son président a fait un sit-in le lundi 19 septembre devant l'ambassade de la RDC à Johannesburg en Afrique du Sud. Membre du Rassemblement, plus grande plateforme de l'Opposition, le PSN a observé le mot d'ordre du président du Conseil de sages de ce regroupement, Étienne Tshisekedi, qui avait appelé à donner un préavis au président Kabila à 3 mois de la fin de son dernier mandat.