Politique

L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, appelle à la paix et à la protection de la démocratie à travers le pays. Il a lancé cet appel deux jours après des accrochages ayant opposé les policiers aux militants de l’UNAFEC, dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi (Haut-Katanga). Pour Moïse Katumbi, ces incidents est une preuve de manque de liberté d’expression en RDC: «C’est déplorable, ce qui s’est passé à la commune Kenya et je me pose la question s’il y a la démocratie dans notre pays. Afficher des effigies, est-ce que c’est un problème!

Marcel Ilunga Lewu, président de l’UNAFEC, restée dans la majorité, a déclaré mercredi 20 avril que des membres de son parti se sont rendus mardi aux sièges de Kinshasa et Lubumbashi de l’autre UNAFEC, dirigé par Gabriel Kyungu et qui a rejoint l’opposition, pour arracher des drapeaux et les insignes. « Nous sommes allés retirer les insignes de l’UNAFEC à Kinshasa et à Lubumbashi. Ça s’est fait de la même manière. C’est à notre demande. Nous assumons.

Le week-end s’annonce très chaud en République Démocratique du Congo. A Kinshasa, la Dynamique de l’opposition entend rassembler la population, le dimanche 24 avril, dans la zone neutre comprise entre l’avenue de l’Enseignement et le boulevard Triomphal dans la commune de Kasa-Vubu pour commémorer la démocratie. Pendant qu’à Lubumbashi, Moïse Katumbi prévoit un grand meeting en dehors du stade Frederick Kibasa Maliba dans la municipalité de la Kenya.   Les 23 et 24 avril risquent d’être électriques dans le pays. Et pour cause ?

Dans une déclaration politique, signée le 20 avril dernier à Kinshasa, les hauts cadres de la Convention des démocrates chrétiens -CDC- ont dénoncé la propension de leur président national à privilégier l’adhésion à des plateformes au contenu vide dont il est toujours président au lieu de veiller à la consolidation des acquis du parti.   Le président national de la Convention des démocrates chrétiens -CDC-, le sénateur Florentin Mokonda Bonza, désapprouvé!

Analyste politique congolais résident en Allemagne Kass Kasadi a accordé un entretien à La Référence Plus. Il relève les enjeux internationaux, le retard dans l’évolution de la mentalité des plusieurs congolais engagés en politique. L’intérêt supérieur de la nation, le bien être de la population devraient préoccupés les élites tant de l’opposition que du pouvoir. Pour Kass Kasadi, le dialogue est important pare que tous les problèmes qui bloquent la marche de la nation sur le plan politique, économique et socio-culture seront débattus et pourront trouver une solution.

Quand le Premier ministre se vante d’avoir fait des prouesses dans le domaine de l’Education pour avoir construit 700 écoles entre 2012 et 2016, les calculs concrets démontrent que le bilan, soit une école par an par territoire, est peu flatteur.   Le Premier ministre de la RD-Congo, Matata Ponyo, a été reçu à la chambre basse du Parlement lé 20 avril, à l’occasion de la question orale avec débat de l’honorable député Crispin Mbindule Mitono, sur le programme d’action du gouvernement 2012-2016.

Le 24 avril 1990 rappelle le basculement de la RDC, alors Zaïre, dans l’ère démocratique. 26 ans après, la population congolaise se souvient de cette date et veut la célébrer. Chacun à sa manière. A Kinshasa, la Dynamique de l’Opposition a projeté un meeting sur le boulevard Triomphal et le PPRD un rassemblement populaire. A Lubumbashi le G7 attend la population au siège de l’Unafec de Gabriel Kyungu dans la commune de la Kenya.

Par manque de discipline à tous les niveaux, la classe politique congolaise s’est écartée de la Constitution. Cela a été prouvé avec les différentes concertations qui n‘ont accouché que d’une souris. Décryptant l’actualité politique de la RDC, Konde Vila ki Kanda trouve injustes les critiques faites contre Moïse Katumbi.

C’est à croire s’il existe encore une Constitution et des lois en RDC, pays indépendant depuis 1960. Parmi les victimes de l’intolérance politique érigée en mode gestion de la res pubilca, figure Gabriel Kyungu, président national de l‘UNAFEC. Ce leader politique membre du G7 est attendu ce week-end au parquet de Lubumbashi pour y être entendu. Cela au lendemain de la mise à sac des sièges de son parti à Kinshasa et Lubumbashi.

Le recours à l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) pourra permettre d’atténuer l’impact au niveau interne de la baisse sensible des cours de principaux produits de base exportés, selon Lokondo.   En réaction à la réplique du Premier ministre Matata Ponyo sur son bilan de 4 ans à la tête du gouvernement, le député national de la Majorité présidentielle, Henri-Thomas Lokondo recommande au gouvernement de reprendre un programme formel avec le Fonds monétaire international (FMI).   Pour l’élu de Mbandaka, le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des cours de principa