Politique

Deux hypothèses se dé¬gagent autour des consultations qu’entretienne Joseph Kabila à travers son émissaire Kalev auprès des opposants, l’église catholique et la société civile. La première, selon un analyste, est que Joseph Kabila tient à un glissement à travers un dialogue entre l’opposition et les forces vives qui, certes, ouvrira la voie à une transition. Ici, Kabila s’appuie sur l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui exige la réconciliation soit un dialogue entre le pouvoir, l’opposition et les forces vives de la nation.

Mwenze Kongolo exige un muni-dialogue entre le pouvoir, l’opposition et la société afin d’aboutir à des élections apaisées. Le patron de l’AVK-Alternative Vital Kamerhe soutient que le seul le dialogue puis conduire la Rd-Congo à des élections crédibles. Et de poursuivre: «Il ne sera pas question pour les opposants de partager le gâteau avec le pouvoir.

Après avoir été également consultée par l’émissaire du président de la république, l’opposition républicaine entend présenter ses préalables avant toute participation au dialogue dont les consultations de l’opposition, de la société civile et de l’église catholique vont bon train. Le modérateur de cette plate-forme, Léon Mondole l’a fait savoir, aux chevaliers de la plume et du micro à travers une déclaration, le week-end dernier, au sortir d’une rencontre entre les bonzes du conseil national de l’OR.

En perspective du dialogue confirmé par Joseph Kabila, le mercredi 13 mai à sa ferme de Kingakati devant des bonzes de la majorité, l’UDPS étale sa feuille de route datée du 14 février de l’année en cours et portant la signature d’Etienne Tshisekedi, depuis Bruxelles où il séjourne pour des soins médicaux.

L’actualité politique relative au Dialogue ne cesse d’être commentée dans un sens comme dans l’autre. Le Président National de l’ASOD, Jean-Félix Tshobo n’est pas resté dans son mutisme. Il a, au cours d’un entretien à C-NEWS, donné son coup de gueule par rapport au Dialogue.

L’absence de Moise Katumbi au congrès extraordinaire du PPRD tenu, du jeudi 14 au vendredi 15 mai dernier, à la FIKIN, a été très remarquée du début à la fin de cette activité du parti présidentiel. Le chairman du TP Mazembe a préféré faire le déplacement de la Belgique où il séjourne depuis quelques jours séchant le congrès du PPRD.

«Le peuple est fatigué de voir les politiciens congolais dialoguer. On peut décrisper la situation sans passer par le dialogue», a affirmé lundi 18 mai le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe qui réagissait à l’idée d’organiser un dialogue entre toutes les forces politiques de la RDC comme le préconise le président Kabila. Pour lui, la priorité est plutôt la sécurisation des populations de Beni et la libération des prisonniers politiques.

chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

Sur 44 sièges que compte la ville Kinshasa, 32 candidatures déjà enregistrés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). On y compte 16 candidatures des partis politiques, 16 candidatures des indépendants et aucune candidature des regroupements politiques. C’est ce qui ressort de la descente d’une délégation de la Centrale électorale congolaise conduite par son Vice-président, André Mpungwe Songo hier lundi 18 mai 2015 dans les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) de Limeté et de N’sele.

(KINSHASA)- Les principaux partis de l’opposition politique ont rejeté le dialogue, quelques jours après avoir rencontré et échangé de la question avec l’émissaire du président Kabila. Ils pensent que ce dialogue risque d’ouvrir la voie à une transition et un partage du pouvoir. M. Kamerhe a rappelé que le président Kabila doit seulement respecter les prescrits de l’article 220 de la constitution,