Politique

L‘un des ténors des leaders de sept partis politiques qualifiés des frondeurs au niveau de la Majorité Présidentielle (MP), Charles Mwando Nsimba a abandonné son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Pour le remplacer, les autorités de la MP se seraient tournées du côté du Parti Lumumbiste Unifié (PALU). Exclu de la Majorité Présidentielle, Charles Mwando Nsimba, président de l’Union des Démocrates Fédéralistes (UNADEF), a tiré les conséquences politiques du départ de son parti du camp politique qui soutient le chef de l’Etat Joseph Kabila.

Le leader de l’AFDC ne fait pas officiellement partie du G7 mais tout le monde se rappelle de son appartenance, avec Kamitatu et Endundo, au courant qui avait initié la première fronde dans les rangs kabilistes.

Le Mouvement de Libération du Congo, MLC, a passé en revue le processus électoral ainsi que le projet d’ordonnance portant nomination des Commissaires spéciaux et Commissaires spéciaux adjoints chargés d’administrer les nouvelles provinces.

Alors que l’examen et l’adoption du calendrier septembre étaient l’unique point inscrit à l’ordre du jour de la plénière d’hier jeudi 24 septembre 2015, le député José Makila a, par le biais d’une motion incidentielle, exhumé le dossier de l’exclusion du G7 de la Majorité Présidentielle et du refus de certains députés de se plier aux consignes de leurs partis. A ce sujet, il a exigé l’invalidation des députés qui se sont rebellés contre leurs formations politiques regroupées au sein de la nouvelle plate-forme dénommée G7, née à la suite d’une fronde intervenue à l’intérieur de la

La Majorité présidentielle (MP) n’a pas fini de panser ses plaies qu’elle doit aujourd’hui gérer, en interne, la guerre de succession au sein des bureaux de deux Chambres du Parlement Le bureau de l’Assemblée nationale a été amputé de deux membres, alors qu’au Sénat, on a enregistré un départ. La tempête s’étant apaisée, des tractations sont ouvertes de part et d’autre pour pourvoir aux postes vacants. Ceci expliquant cela, il ya donc des raisons suffisantes qu’on se bouscule au portillon.

En cette période de crise où la famille politique du chef de l’Etat connaît le départ du G7, le Président de la République peut toujours compter sur Rémy Musungayi et les Démocrates bâtisseurs du Congo (DEBACO). L’Autorité morale de DEBACO et son parti ont position après avoir évalué la situation sociopolitique de l’heure. Parti très ancré dans le Kasaï central, le DEBACO dirigé, par Mme Bernadette Ngalula, réaffirme sa fidélité au chef de l’Etat.

Au cours de l’audience publique d’hier jeudi 24 septembre, courte de près de quinze minutes, la Cour constitutionnelle a déclaré recevable et conforme à la Constitution, le règlement intérieur de l’assemblée provinciale du Kwilu. Aucune disposition de ce document ne s’est avérée contraire à la loi fondamentale, après examen article par article de ce règlement, a souligné le président de la Cour, Benoît Lwamba Bindu. La Cour constitutionnelle a jugé que l’objet de la requête relève de sa compétence, conformément aux articles 109, 112, 160 alinéa 1er et 197 alinéa 6 de la Constitution.

Des sources à Congo na Biso (CNB), parti de Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, annoncent pour imminent le retour à Kinshasa, de l’ancien fonctionnaire du Fonds monétaire international. En attendant, l’homme se rend les 24 et 25 septembre à Paris, en France, pour une tournée des médias au cours de laquelle il pourrait annoncer sa candidature à la prochaine présidentielle sous la bannière du CNB.

Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni et président du parti Espace Démocratique pour la Bonne gouvernance (EDG) depuis 2012, a estimé mercredi que les revendications du G7 étaient « inopportunes et dangereuses ». Les membres du G7 veulent tout simplement sauvegarder leurs intérêts sous prétexte de vouloir protéger la constitution, a déclaré celui dont le parti se revendique du centre. «Le temps choisi pour écrire leur lettre est politiquement motivé.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public mercredi 23 septembre les listes des candidatures déclarées irrecevables pour l’élection provinciale. Jean-Pierre Kalamba, le rapporteur de la Ceni a indiqué que des vérifications approfondies ont permis de déceler ces cas d’inéligibilité dans les rangs des indépendants, des partis et regroupements politiques. Ce qui retarde la publication de la liste définitive des candidats. La Ceni a découvert «une autre catégorie des doublons, les tricheurs» sur l’ensemble du pays, a indiqué Jean-Pierre Kalamba.