Politique

Très populaire partout en RD-Congo, l’absence prolongée de Moïse Katumbi jette, tout naturellement, le trouble dans l’opinion congolaise et internationale. Ce que l’on sait ce que le gouverneur du Katanga est à l’extérieur du pays. Féru de football, le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe n’aurait raté pour rien au monde le derby lushois entre son équipe, le célèbre Tout-Puissant Mazembe, qui affrontait le week-end dernier son rival local le Football Club Lupopo. Pourtant sa place est restée désespérément vide au stade.

Des Magistrats ont été très mal reçus hier, lundi 3 novembre au Palais du peuple par les services de Minaku. D’abord, les éléments de la police commis à assurer la sécurité de cet édifice ont refusé l’accès aux juges qui devaient déposer un mémo au speaker de l’Assemblée nationale. Ces agents de l’ordre ont exigé aux magistrats de constituer une délégation pour rencontrer Minaku. Les Magistrats n’ont pas partagé cet avis. Ils ont tous souhaité rencontrer le président de l’Assemblée nationale qui était d’ailleurs absent de son bureau.

De plus en plus la situation se complique pour Joseph Kabila avec la dynamique interne qui revendique son départ en 2016, sans pour autant réviser la Constitution.

Vital Kamerhe interpelle Joseph Kabila de tirer les conséquences politiques de la situation qui sévit au Burkina-Faso à cause de idées démesurées de Blaise Compaoré qui tenait mordicus à modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. VK dit à Kabila que c’est une école que cela serve de leçon à Kabila qui nourrit pareille ambition. Ce que sévit à Ouaga, arrivera aussi en Rd-Congo, si Kabila persistait et demeurait dans sa décision machiavélique dont le peuple rejette d’avance.

La côte de popularité de Joseph Kabila dans l’Est de la Rd-Congo ne fait que dégringoler à cause des promesses non réalisées par celui-ci pour le retour de la paix dans ce coin de la République. Le dimanche 2 novembre dernier, la population de Béni a déboulonné la statue de Joseph Kabila, érigée au rond-point Mandelo, saccagé les édifices publics, brûlé les drapeaux du PPRD. Cela pour exprimer leur ral bol à Joseph Kabila, qui jusque-là, n’arrive pas à rétablir la paix dans cette partie du pays malgré la débâcle du groupe politico-militaire M-23.

La Ligue nationale des Anamongo-LINA, via son staff dirigeant, Barthélemy Okito et Jean Pierre Ondekane respectivement Président et Vice-président a publié, le vendredi 31 octobre le chronogramme du Congrès tant entendu de la LINA.

Après la célébration de son jubilé d’or le 22 août dernier, le parti lumumbiste unifié-PALU n’entend pas dormir sur les lauriers de ses 50 ans de lutte politique. Cette formation politique veut, bien au contraire, mettre son expérience et son expertise politique au service de toute la nation. C’est ce qui justifie la tenue au Grand Hôtel Kinshasa des ateliers de réflexion, d’échange et de débat depuis le samedi 1er novembre dernier.

Franck Diongo, oppos­ant irréductible, con­seille à Joseph Kabila de quitter le pouvoir car doublement désavouer par l’actualité nation­ale et internationale. A l’international, Blaise Campaoré a été ren­versé pour tentative de révision constitution­nelle. Sur le plan na­tional Kabila a vu son statut renversé par les manifestants à Beni. Pour le député national, ces deux faits sont pré­monitoires sur la chute de Kabila s’il s’entête à gouverner par défi comme il le fait jusqu’à présent.

De notoriété publique Germain Kambinga, député national MLC, est une tête bien faite et sa parole est une sorte de boussole politique et économique qui donne un éclairage particulier sur les problèmes socié­taux de l’heure en RDC. La rédaction de C-News l’a rencontré dans un restaurant chic de la place. Disponible, ce brillant économiste est revenu sur la libération de fidèle Babala, la mo­tion Kitebi, les possibles répercussions de la crise Burkinabé en RDC.

Alors qu’une délégation des magistrats a déposé hier un mémo à l’Assemblée nationale, une source qualifiée soutient que la majorité de « juges » travaillent normalement hormis ceux qui seraient « manipulés ». Plus de procès dans différents Cours et tribunaux de la RDC ? C’est la question que l’on se pose. Interrogée, une source qualifiée relativise en disant qu’il n’y a pas de grève au sein de la magistrature. Les gros des magistrats travaillent normalement.