Santé

Les pays limitrophes de la République Démocratique du Congo espèrent apporter leur appui aux équipes de riposte contre la maladie à virus Ebola présentes dans l'Est du pays depuis plus d'une année. Le lundi 21 octobre prochain, une rencontre des ministres de la santé de 9 pays qui entourent la RDC est prévue dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Objectif, discuter puis voter un protocole de collaboration afin de constituer un bloc commun de lutte contre cette épidémie.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a décidé ce vendredi 18 octobre 2019 de maintenir l'épidémie à virus Ebola qui sévit en République démocratique du Congo comme une "urgence" sanitaire mondiale. La déclaration a été faite à l'issue d'une réunion de son comité d'urgence tenue à Genève (Suisse) après réévaluation de la situation. La décision de l'OMS intervient malgré la diminution de nombres de cas d'Ebola dans les régions touchées.

Le centre de santé de Lwemba, une localité située dans la chefferie de Babila-Babombi en territoire de Mambasa (province de l'Ituri), a été attaqué dans la nuit du jeudi 17 à ce vendredi 18 octobre 2019 par un groupe de jeunes non autrement identifiés. Le Bilan fait étant de 2 bâtiments incendiés et 8 motos de marque "DT" qui s'y trouvaient et beaucoup d'autres biens. Toutefois, aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée, ont rapporté à 7SUR7.CD des sources sécuritaires et médicales dans la région.

Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, Tedros Adhanom, réunit le comité d'urgence du règlement sanitaire international vendredi prochain à Genève.  L'annonce a été faite ce mercredi par Mathias Gillmann, coordonnateur du groupe de communication des Nations-Unies, au cours de la conférence de presse organisée à Kinshasa. D'après lui, le comité va se réunir pour déterminer si la situation d'Ebola constitue toujours une urgence de santé publique de portée internationale.

Médecins Sans Frontières, (MSF), soutient l’introduction du deuxième vaccin pour éradiquer le virus d’Ebola qui sévit, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.  D’après Tristan Le Lonquer, chef de mission chargé des urgences au sein de cet organisme international, le nouveau vaccin Johnson&Johnson accorde une forte immunité que l’ancien (Merk, Ndlr).

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est réjoui de l'évolution "positive" de la lutte contre la maladie à virus Ebola dans la ville de Beni au Nord-Kivu. S'adressant à la population de cette partie du pays ce jeudi 10 octobre 2019 dans un meeting populaire, Félix Tshisekedi a salué le fait que les cas confirmés d'Ebola deviennent de plus en plus rares.

L'Organisation Mondiale de la Santé, (OMS), a salué le confinement de la maladie à virus Ebola qui sévit en République Démocratique du Congo, dans une zone restreinte. "Je reconnais que nous avons considérablement contenu le virus dans une zone géographique beaucoup plus restreinte", a déclaré lors d’une conférence de presse ce jeudi 10 octobre à Genève, le directeur exécutif chargé du Programme des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, Michael Ryan. 

Mieux prévenir que guérir dit-on ! C'est dans cette optique que la clinique Mont des arts lance, du vendredi 11 au 25 octobre, une campagne  de sensibilisation sur les dépistages du diabète et  de l’hypertension ;  a indiqué mercredi son directeur général dans un entretien à 7SUR7.CD. 

La  Conférence Internationale bilingue sur le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissible (IST), en sigle ICASA 2019  organise sa vingtième édition  à Kigali, au Rwanda, du 2au 7 décembre, sous le thème "L’Afrique sans sida : Innovation, leadership communautaire et politique ». En effet, 5 grands objectifs sont poursuivis pour cette vingtième édition de la conférence. A savoir : 

Médecins Sans Frontières (MSF) a, dans un communiqué presse daté du 08 octobre 2019, dressé un bilan alarmant de la situation de la prise en charge du VIH/Sida en RDC.  Selon MSF, En 2018 ce virus a tué plus de 13.000 personnes. Sur un nombre de 450.000 personnes infectées par cette maladie, seulement 57,7% de patients ont accès aux soins de santé.