Santé

L’épidémie de rougeole est confirmée dans six zones de santé sur les onze que compte la nouvelle province du Tanganyika, a rapporté lundi 16 novembre le médecin épidémiologiste de l’OMS au Tanganyika, docteur  Juvénal Mukuta, en séjour  dans le territoire de Moba. «L’épidémie était confirmée dans les zones de santé de Nyemba, Nyunzu, Kabalo, Ankoro, Manono et Kiyambi », a confirmé le docteur Juvénal Mukuta.

Les médecins regroupés au sein de l’Association des anciens de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa (Afmed) ont ouvert lundi 16 novembre leur quatrième congrès à Kinshasa. Ils réfléchissent autour du thème : « La prise en charge des urgences médicales et chirurgicales.» Praticiens de la médecine, professeurs et chercheurs du pays et d’ailleurs échangent leurs expériences pendant ces assises. Selon le vice-président de l’Afmed, Dr Henri Nekwei Wasadidi, ce congrès est organisé dans le cadre de la formation continue pour s’adapter à l’évoluton de la science.

Les diabétiques représentent près de 7% de la population en République démocratique du Congo (RDC), soit plus de quatre millions d’habitants, a révélé samedi 14 novembre le médecin directeur du Programme national de lutte contre le diabète, Dr Mpoyi Muteba. À l’occasion de journée mondiale de lutte contre le diabète, il a indiqué que  « tout le monde peut faire le diabète.»

Des femmes et filles, victimes de violences sexuelles de la part des éléments de Fardc et des agents de la Police nationale congolaise, qui  craignent d’affronter leurs bourreaux devant la justice militaire, ne cessent d’implorer le soutien des organisations de défense de Droits de l’homme pour avoir un accès facile à la justice.

Le chef du programme « Survie » du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), docteur Guy Clarisse, a appelé les autorités sanitaires de l’Ituri à justifier les fonds alloués aux activités des zones de santé en 2014. Il a lancé cet appel mardi 9 novembre dernier au terme d’une séance de travail qu’il a organisée avec le Chef de division unique de l’Ituri.

Les infirmiers ont décidé de sécher le service dans les hôpitaux de Kinshasa. Ils exigent au gouvernement d’améliorer leurs conditions salariales. Depuis lundi, les malades sont abandonnés à leur triste sort. ‘‘Nous sommes sans assistance ici. Personne ne nous regarde, c’est vraiment triste’’, a indiqué une patiente à l’hôpital général de Kinshasa. Dans plusieurs pavillons, c’est la désolation.

Le don européen d’équipements destinés aux laboratoires de Kinshasa et de Goma permettra à l’OCC d’être plus opérationnel dans sa lutte contre la contrefaçon de médicaments.   La directrice générale adjointe de l’Office congolais de contrôle (OCC), Bernadette Muhongo vient de recevoir de fa ministre du Commerce, Néfertiti Ngudianza Bayokila, des équipements de laboratoires des produits pharmaceutiques et cosmétiques, don de l’union européenne (UE). C’était au cours d’une cérémonie organisée le vendredi 6 novembre 2015, sur le site de laboratoires de l’OCC.  

Le Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR), en partenariat avec plusieurs Ong locales, procèdent depuis peu à la sensibilisation de la population des milieux ruraux et urbains de la ville de Kinshasa à la planification familiale. Cette campagne est couplée à l’offre gratuite des services sur les méthodes contraceptives adoptées par le ministère congolais de la Santé publique.

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a commencé, depuis fin octobre, la prise en charge des cas de rougeole ainsi que la vaccination dans la Zone de santé de Kiambi, au Katanga, rapporte un communiqué de presse d’OCHA. Déjà, plus de 654.700 enfants ont été vaccinés contre la rougeole grâce au financement du Fonds commun humanitaire. Cette intervention, poursuit la source, met fin à l’épineux problème de manque d’acteur et d’activités auquel la lutte contre la rougeole était confrontée dans cette zone.

La division provinciale du Tanganyika a ordonné, samedi 7 novembre, le retrait des molécules de coartème et de l’amodiaquine de la zone de santé de Manono. Ces produits pharmaceutiques se retrouvent dans le lot de six kits de médicaments périmés qui ont été distribués dans cette cité. Certaines de ces molécules comme l’Amodiaquine sont arrivées à expiration en mai 2015 et du Coarteme; les unes en juillet et les autres en août 2015. La distribution de ces médicaments a suscité une vive tension à Manono.