Sécurité

Quatorze (14) civils ont été tués par des miliciens de la Coopération pour le développement du Congo (CODECO) au camp de déplacés de Lodda se trouvant dans le groupement Dz'na en chefferie de Walendu-Pitsi en territoire de Djugu (Ituri), la nuit de lundi à ce mardi 10 mai 2022.  À en croire le président de la société civile du territoire de Djugu, ces assaillants ont décapité la plupart des victimes. Un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été également tué lors de cette attaque, ajoute Jules Tsuba.

En République démocratique du Congo, l'actualité est dominée par le massacre de 52 civils par les miliciens CODECO à Djugu dans la province de l'Ituri dimanche dernier.  Depuis la ville d'Abidjan en Côte d'Ivoire où il séjourne, le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, condamne ce crime. En outre, le président Tshisekedi réaffirme sa détermination à éradiquer les groupes armés dans l'Est. 

6 personnes ont été condamnées à la peine de mort par le Tribunal militaire de garnison de Bukavu (Nord-Kivu) à Walungu, le samedi 07 mai 2022. Selon le colonel Kabila Kangole, président du tribunal militaire de garnison de Bukavu, ces personnes condamnées à mort ont été poursuivies pour vol, homicide volontaire, violation des consignes, association des malfaiteurs et détention illégale d'armes de guerre. Ce jugement a été rendu après 4 jours d'audiences tenues en procédure de flagrance et en chambre foraine à Walungu.

Au total, 52 personnes ont été tuées dans une attaque perpétrée par des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dans le territoire de Djugu (Ituri), ce dimanche 08 mai 2022. L'information est conjointement confirmée le bourgmestre de Mongwalu et l'administrateur du territoire précité. 

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé une attaque des rebelles ADF dans l'agglomération de Lolwa en territoire de Mambasa (ituri), dans la soirée du vendredi 06 mai 2022. Le chef du groupement Babila-Babyaku qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce samedi indique que les assaillants se sont livrés aux pillages des biens des habitants.

Des réactions fusent de partout, un an après l'instauration de l'état de siège dans deux provinces de l'Est de la République démocratique du Congo, par le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Deux groupes armés se disputent le contrôle de la localité Mutanda en chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) depuis le jeudi 05 mai 2022. Il s'agit des belligérants du groupe Commando et ceux du Mouvement pour le changement (CMC/Nyatura). La situation plonge les habitants dans une psychose.  Le Chef groupement Mutanda, Patrick Mongera, qui a livré l’information à la presse locale, rapporte que ce sont les miliciens de Nyatura qui ont lancé une offensive contre ceux du groupe Commando.

Il y a exactement un an, l'état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri par le président Tshisekedi entrait en vigueur. Par sa décision, Kinshasa espérait imposer la paix dans cette contrée en proie aux interminables conflits armés entretenus principalement par les rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF), aux côtés de plusieurs autres milices locales.

La requalification de l'état de siège d'ici la fin de la session parlementaire en cours est l'une des propositions faites au chef de l'État à la suite d'une mission menée par le premier ministre Sama Lukonde accompagné du député national Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale. C'est ce qu'a fait savoir Bertin Mubonzi dans une une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 5 mai 2022. 

Le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé le mercredi 4 mai 2022 à la Cité de l'Union Africaine à Kinshasa, une réunion sur l'évaluation de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri.  C'est ce qu'indique la Présidence de la République via son compte Twitter.