Sécurité

Les autorités militaires de la province du Nord-Kivu exigent qu'une enquête soit diligentée par le Mécanisme Conjoint de Vérification Élargie de la Conférence Internationale pour la région des Grands Lacs, afin de connaitre l'origine exacte des attaques qui ont causé le déplacement de plus de 10.000 personnes dans le groupement Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma. Dans une communication faite ce mercredi 25 mai 2022 à Goma, les Forces Armées de la République démocratique du Congo précisent que plus de 20 obus et bombes tirés de l'Est vers l'ouest ont ca

La guerre au Nord-Kivu, plus particulièrement dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo près de la ville de Goma prend de plus en plus d'ampleur ces dernières heures avec les soupçons de soutien de l'armée rwandaise aux rebelles du M23 qui combattent les forces armées de la République démocratique du Congo sur plusieurs fronts. Le front le plus proche est à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale, la ville de Goma.

Une nouvelle ligne de front, s'est ouverte à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Des hommes non encore identifiés ont assassiné par arme blanche, le chef du village Kisesa - Ndondi situé dans la localité Kakirakira en chefferie des Bashu dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), la nuit du lundi à ce mardi 24 mai 2022. L'information a été confirmée à la presse locale par le Chef du groupement Malio. Il est descendu sur le lieu pour s'enquérir de la situation.  Le mwami Kasereka Musangania Bwanandeke III annonce tout de même l'ouverture des enquêtes afin de démasquer l'identité et la cachette de ces assassins.

Les affrontements opposant les rebelles du M23 et les Forces Armées de la République démocratique du Congo, continuent d'alimenter l'actualité sécuritaire dans le Nord-Kivu, encore plus ce mardi 24 mai 2022, avec l'attaque d'une position de l'armée Congolaise dans la commune rurale de Kibumba en territoire de Nyiragongo, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Goma. S'agissant de l'identité des assaillants, aucune piste n'est écartée, encore moins celle impliquant les militaires rwandais.

Une attaque d'hommes armés a visé une position militaire ce mardi 24 mai 2022 dans la cité de Kibumba, en territoire de Nyiragongo, près de la ville de Goma (Nord-Kivu). Alors que les Forces armées de la République démocratique du Congo interrogées à ce sujet par 7SUR7.CD se sont limitées à parler "des ennemis qui ont attaqué l'une de leurs positions", sur place, des habitants témoignent avoir vu des militaires rwandais à l'oeuvre.

Des hommes armés ont attaqué une position des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la commune rurale de Kibumba, en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), à l’aube de ce mardi 24 mai 2022. Le porte-parole des forces loyalistes rassure tout de même que ces assaillants ont été vite déjoués. Le Colonel Guillaume Njike Kaiko, joint par 7SUR7.CD, précise que jusque-là, il est difficile d’identifier l’ennemi. Mais, il rassure que la situation est revenue au calme « puisque l’armée loyaliste a déjoué cette attaque ».

Les combats se poursuivent sur plusieurs collines du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Ces dernières heures, les affrontements se sont intensifiés jusqu'à atteindre la zone frontalière entre la RDC et le Rwanda et l'on peut déjà déplorer plusieurs dégâts sur le territoire rwandais, à en croire l'armée rwandaise.

Les affrontements deviennent de plus en plus intenses ces dernières heures sur plusieurs collines du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce lundi 23 mai, le colonel Guillaume Ndjike Kaïko, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, indique que l'armée congolaise s'est fixée des objectifs ultimes, à savoir la conquête des collines de Chanzu, Runyonyi et camp Komando.

Répondant à la question d'un journaliste sur l'intensification des massacres des civils dans le territoire de Beni au Nord-Kivu et aussi en Ituri, alors que l'état de siège est en cours depuis une année, le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann, a prévenu que plus les groupes armés se sentiront acculés, plus ils chercheront à déverser leur colère sur la population. Il l'a dit le mercredi 18 mai 2022 lors de la conférence de presse hebdomadaire.