Sécurité

Il y a exactement un an, l'état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri par le président Tshisekedi entrait en vigueur. Par sa décision, Kinshasa espérait imposer la paix dans cette contrée en proie aux interminables conflits armés entretenus principalement par les rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF), aux côtés de plusieurs autres milices locales.

La requalification de l'état de siège d'ici la fin de la session parlementaire en cours est l'une des propositions faites au chef de l'État à la suite d'une mission menée par le premier ministre Sama Lukonde accompagné du député national Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale. C'est ce qu'a fait savoir Bertin Mubonzi dans une une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 5 mai 2022. 

Le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé le mercredi 4 mai 2022 à la Cité de l'Union Africaine à Kinshasa, une réunion sur l'évaluation de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri.  C'est ce qu'indique la Présidence de la République via son compte Twitter. 

Le calme est revenu dans l'agglomération de Byambwe, située au nord-ouest tu territoire de Lubero (Nord-Kivu), ce mercredi 04 mai 2022. Une situation qui intervient après une vive tension signalée aux heures matinales suite à l'assassinat du commandant du sous-commisaritat de la Police dans la région par des hommes armés non autrement identifiés. Dans un entretien à 7SUR7.CD ce mercredi, le chef de l'entité Bapakombe indique que quelques jeunes sont descendus dans la rue pour protester contre cette tuerie.

La sénatrice Francine Muyumba redoute la  résurgence de l'insécurité dans le Grand Katanga que peut causer le déplacement "incontrôlé" des éléments de la Police nationale congolaise de l'espace Kasaï vers le Haut-Katanga, précisément à Lubumbashi.  Cette sénatrice membre du Front Commun pour le Congo (FCC) l'a fait savoir dans sa motion  d'information soulevée au cours de la plénière de ce mardi 3 mai 2022.

Les Maï-Maï Kijangala ont été délogés de leurs 3 état-majors par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans les moyens plateaux d'Uvira (Sud-Kivu), ce dimanche 1er mai 2022. Dans une adresse à la presse, le lieutenant Marc Elongo, porte-parole de l'armée dans cette zone, indique que ces rebelles ont été traqué par l'armée loyale jusqu'à prendre fuite.

Le vendredi 29 avril dernier, le lieutenant-général Constant Ndima a fait une descente à Watalinga, chefferie du territoire de Beni considérée comme l'une des plus meurtries suite aux incursions des ADF. Nobili et Kamango, 2 villages situés au pied du Mont Ruwenzori, ont été les principales cibles de cette visite sécuritaire. Le même périple a également conduit le gouverneur du Nord-Kivu d'abord au poste frontière de Nobili, précisément à la rivière Lamiya qui sépare la RDC et l'Ouganda.

« Si vous avez vu des images qui ont donné l'impression que notre séjour en captivité était un séjour des touristes, je le déplore. Je le dis avec gravité en respectant la douleur de chacun de mes collaborateurs que les deux mois que nous avons passés là où nous étions sont des moments que personne n'accepterais de passer », a déclaré le coordonnateur de la Task force présidentielle pour la paix, la réconciliation et la reconstruction de l'Ituri au cours d'une conférence de presse animée ce vendredi 29 avril 2022 à Kinshasa. 

Quatre (4) personnes sont mortes dans une embuscade tendue par des hommes armés assimilés aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni (Nord-Kivu), la soirée du mardi 26 avril 2022. L'information a été rapportée à 7SUR7.CD ce mercredi par le chef local. Il précise que le drame a eu lieu à Hululu près de Rugetsi dans le groupement Malambo.

De nouveaux affrontements opposent les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) aux Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) depuis l'après-midi du samedi 23 avril dernier dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu (Est de la RDC). Ces affrontements ont même compromis la participation de ce mouvement rebelle aux négociations en cours à Nairobi. Dans une communication faite ce dimanche, l'armée Congolaise réaffirme sa détermination à « anéantir » ce mouvement rebelle.