Société

Le gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, annonce l'organisation de l'opération dénommée "deuxième journée de Kinshasa Bopeto", le samedi 30 novembre prochain. Cette opération visant l'assainissement de la capitale de la République Démocratique du Congo se déroulera de 8h à 11h et ce, sur toute l'étendue de la ville. Le premier citoyen de la ville rappelle que ce temps "d'intérêt collectif" sera consacré à la salubrité, au nettoyage, à l'entretien des parcelles, des écoles, des rues, des marchés et des devantures des commerces.

La première dame de la République Démocratique du Congo, Dénise Nyakeru Tshisekedi, se dit consternée par les drames survenus en une semaine dans l'Est de la République Démocratique du Congo.  Dans un message publié sur son compte twitter ce lundi 25 novembre 2019, elle dit également partager la douleur des familles des victimes de ces événements. 

La police nationale congolaise dresse un bilan provisoire de 13 personnes blessées dont un casque bleu dela Monusco, 2 policiers légèrement blessés et une personne tuée, dans de nouvelles manifestations des habitants en colère devant la base dela Monusco, de Boikene ce lundi 25 novembre 2019. La personne tuée serait un taximan qui voulait pénétrer dans l'enclos de la MONUSCO. Les blessés ont été évacués à l'hôpital général de régence de Beni, pour des soins ajoutent nos sources Pour l'instant, les manifestants ont réussi à pénétrer la base dela Monusco.

La tension est vive sur l'ensemble de la ville de Beni (Nord-Kivu) après les tueries des civils à Masiani. Après avoir incendié la mairie de Beni, les manifestants se sont dirigés vers la base de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) au quartier Boikene, voisin du quartier où les civils ont été tués cette nuit. Certains protestataires ont pénétré les installations de la MONUSCO. Ils ont incendié un véhicule et ont chacun emporté des biens vivres et non vivres dans l'enclos de la mission de l'ONU.

Le président de la plateforme Ensemble pour le Changement a présenté ses condoléances aux proches des victimes du crash de l'avion de la compagnie Busy Bee survenu dimanche 24 novembre dernier à Goma au Nord-Kivu. Pour Moïse Katumbi Chapwe, qui se dit profondément attristé par ce drame, il faut tout mettre en œuvre de manière à sécuriser le déplacement des Congolais. 

Un jeune garçon a trouvé la mort dans une nouvelle manifestation contre la MONUSCO et les tueries des civils par les ADF, ce lundi 25 novembre, à Beni-ville (Nord-Kivu).  Des habitants étaient devant la base de la Monusco de Boikene pour exiger la fin des massacres et le départ de la Monusco de la region. Il a réçu une balle au coup devant la base des casques bleus de l'ONU à Boikene.

Muma Emmanuel de nationalité camerounaise, est l'unique survivant du crash de l'avion petit porteur Dornier 228 de la compagnie Busy Bee qui a raté son décollage à l'aéroport international de Goma l'avant-midi du dimanche 24 novembre. Selon les autorités provinciales, cet homme d'environ 25 ans révolus, était l'un des passagers qui étaient à bord de l'appareil.

Dans un communiqué publié lundi 25 novembre 2019 au sujet de la polémique suscitée par sa lettre adressée à l'auditeur des Forces Armées de la RDC (FARDC) ouvrant la voie à une réintégration des ex rebelles de M 23, le comité exécutif du Mécanisme National de Suivi, MNS, a ténu à faire une mise au point. Pour le Mécanisme National de Suivi, il n'est nullement question des retraits de mandats d'arrêt contre tous les combattants de l'ex M23.

Des habitants du quartier Majengo, au nord de la ville de Goma (Nord-Kivu), sont descendus dans la rue la matinée de ce lundi pour protester contre la mort d'une personne tuée par balle dans la nuit du dimanche à ce lundi par des hommes armés non identifiés. Ils ont posé des barricades sur la route pour exiger le retour de la sécurité dans cette partie de la ville. Ils disent également se rallier à la douleur de la population de Beni et exigent le départ de la MONUSCO dans les 48 prochaines heures.

Les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes décrètent une grève le lundi et le mardi de chaque semaine jusqu'au mois de janvier 2020. C'est ce qu'a affirmé le dimanche 24 novembre 2019 le président provincial adjoint du syndicat des enseignants des écoles conventionnées protestantes de cette province, Marcellin Kimbumbu. Il s'agit, a-t-il affirmé, d'une façon de preparer une grève sèche dès le mois de janvier 2020 si le gouvernement ne venait pas à payer tous les enseignants non payés et des nouvelles unités.