Société

Plus de 500 enseignants des écoles de six territoires du Maniema réclament leur salaire du mois de mars dernier auprès de l’ONG catholique Caritas Congo. Ils sont partis des territoires de Kabambare, Kaïlo, Kasongo, Kibombo, Pangi et Punia, vers Kindu, chef-lieu du Maniema, pour attendre leurs salaires et redoutent que cette situation n’ait des répercussions sur le calendrier scolaire en cours.

Sans surprise, je me rends compte aujourd’hui que les trois jours décisifs des 19, 20, et 2l janvier 2015, qui ont changé le cours de l’Histoire de notre pays, n’ont pas encore fini de livrer leur secret. En effet, les dernières nouvelles de Kinshasa indiquent que les 42 victimes recensées à l’époque n’auraient été que le sommet de l’iceberg : le carnage semble avoir été, en effet, plus étendu et impitoyable que je ne le pensais et pouvais l’imaginer.

Le dossier de la « fosse commune de Maluku », au cimetière Fula-Fula, s’est invité à la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) tenue hier mercredi 8 avril 2015 en son Quartier général de la Gombe. De nombreuses interrogations ont été soulevées par les participants sur les contours de cette affaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets. « Nous allons accompagner cette mission d’enquête pour voir clair sur les circonstances qui entourent ce dossier... », a promis Charles Bambara, porte-parole de la Mission.

A cause de la faible pression dans la desserte de l’eau potable, celle-ci ne se signale dans certains robinets de la cité de Mikondo, dans la commune de Kimbanseke, qu’à des heures indues de là nuit. Par conséquent, de nombreuses ménagères et filles sont obligées d’interrompre chaque jour leur sommeil pour chercher, avec leurs bidons et bassins, les rares parcelles où s’échappe le précieux liquide.

Une jeune fille âgée d’une vingtaine d’années, connue sous le nom de Mariam habitant au quartier Punda, dans la commune de Ngaliema, a trouvé la mort le vendredi 3 avril 2015, des suites d’un avortement clandestin dans un centre médical à Binza Delvaux.

Tué le vendredi 27 mars par un « wewa » (conducteur de moto), du reste condamné à 20vingt ans de prison par le Tribunal de Grande Instance de Matete, l’étudiant Hervé Ndombe de 3me Graduat en Communication à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) a été conduit à sa dernière demeure - le cimetière de Mbenseke- le lundi 06 avril 2015. Mais, avant le départ pour le cimetière, ses condisciples ainsi que d’autres membres de la communauté estudiantine de l’UPN ont tenu à lui rendre un dernier hommage.

Une maison située sur la rue Lusambo, dans la commune de Kintambo, juste à côté du Stade Vélodrome, passait pour le site d’accueil des familles des personnes vivant avec handicap. Elles y logeaient gratuitement depuis des années. Mais, il a été constaté, ces derniers mois, une surpopulation dans ce site, au point que certains parents et leurs enfants ont commencé à squatter la voie publique, perturbant sérieusement la circulation automobile.

Un taxi-bus « 207» a pris feu le mardi 07 avril 2015 dans la matinée, au niveau de l’arrêt communément appelé « Point chaud », au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete. L’incident s’est produit au moment où le receveur appelait les passagers à monter à bord, à destination du rond point de la Victoire au quartier Matonge. Subitement, une flamme a jailli du capot. Et, le temps que les passagers se sauvent, trois d’entre eux étaient sérieusement atteints. De bonnes volontés les ont conduits vers un dispensaire tout proche.

Le quartier Paka Djuma, dans la commune de Limete, a confirmé sa mauvaise réputation le samedi 04 avril 2015. En effet, en début de soirée et devant de nombreux témoins, une étudiante qui était à la recherche de l’adresse d’un proche parent, a été interpellée par un groupe de fumeurs de chanvre, par ailleurs consommateurs de l’alcool frelaté. Repérée comme une « étrangère » en raison de sa tenue impeccable et de sa démarche tranquille, elle a été soumise à une fouille systématique.

La pègre kinoise, toujours elle, n’a pas fini de nous faire voir de toutes les couleurs dans le domaine de la criminalité dans la ville de Kinshasa. C’est à croire que certains de ses membres jouissent toujours d’une impunité qui les pousse à poursuivre sans répit leur safari criminel. Car, on ne comprend pas comment ces brigands, souvent en petit nombre, opèrent même dans des secteurs hautement sécurisés où sont disséminées des résidences gardées par des policiers ou des militaires.