Société

L’Aéroport de la Ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a connu une activité inédite le week-end dernier, à l’occasion de la célébration de la 34e Journée internationale de la paix. Organisée par l’ONG Peace one Day, en collaboration avec la Monusco, un méga concert a agrémenté la journée. Les artistes congolais et la Star américaine Akon ont prouvé sur scène, de quoi ils sont capables. A cet effet, des mélomanes venus de tous les quatre coins de la Ville de Goma ont répondu présent à cet événement de grande envergure.

"Faire la politique. La bonne, la vraie" : c'est le rêve de Bienvenu Matumo, l'un des 60 étudiants de la première promotion de la toute nouvelle Ecole nationale d’administration de la République démocratique du Congo. A 25 ans, il dit sa fierté d'avoir réussi le concours d'entrée de cette institution sur la base de "critères objectifs" et de ses seuls mérites dans un pays gangrené par la corruption et le clientélisme.

Sortis de nulle part, les uns initiés par leurs grands-parents ou des maîtres pratiquant la transmission du savoir par la tradition orale, les autres issus d’une improvisation qui a tout d’une aventure de mauvais goût, les tradipraticiens, ces nouveaux médecins de l’écorce et des amulettes, qui pullulent dans nos cités, suscitent moult interrogations sur l’art de guérir qu’ils pratiquent en toute légalité et toute impunité, sans avoir à se référer à une autorité médicale légalement établie.

La vice-ministre congolaise de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), Mme Maguy Rwakabula, a officiellement lancé samedi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’Est du pays, le processus d’élaboration de la stratégie nationale d’éducation pour la paix en RDC. Le début de ce processus a été marqué par un atelier de réflexion d’une journée qui a eu lieu samedi à l’hôtel Cap Kivu de Katindo à Goma, à l’occasion de la Journée internationale de la paix.

Le 21 septembre, c’est la Journée de la paix, une journée consacrée à la paix et à la non-violence. Une journée adoptée par tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies. Peace One Day, conformément à la résolution 55/282 de l’Assemblée générale de l’ONU, appelle à une journée de non-violence le dimanche 21 septembre 2014, partout sur le territoire de la République démocratique du Congo et à travers la région des Grands Lacs.

Des experts de la République démocratique du Congo et du Congo se retrouveront mardi à Kinshasa pour créer une commission d'enquête sur les abus des droits de l'Homme rapportés lors du retour, volontaire ou forcé, de dizaines de milliers de citoyens de RDC installés à Brazzaville. Les experts doivent constituer une "commission mixte d'enquête sur les allégations de violation des droits de l'Homme", selon le communiqué final de la visite vendredi à Kinshasa du chef de l'Etat du Congo, Denis Sassou Nguesso, qui a eu un tête à tête avec le président de la RDC, Joseph Kabila.

Trois mois après leur disparition, les corps de deux officiers de l'armée congolaise ont été retrouvés cette semaine à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Une troisième personne avait disparu ce jour-là, il s'agit d'Emmanuel Muhima, coordonnateur de l'ONG Racid. Sa femme, Asia Muhima, plaide pour sa libération.

Au moins quarante mille personnes ont assisté au méga concert de la paix organisé dimanche 21 septembre à l’aéroport de Goma (Nord-Kivu). Plusieurs intervenants ont profité de la tribune pour lancer des messages marquant la Journée internationale de la paix: «C’est parti pour une paix durable au Nord-Kivu, en RDC et dans la région des Grands Lacs», «La paix, c’est possible», «Enterrons la hache de guerre et serrons-nous les coudes pour bâtir notre pays… » Pendant au moins 4 heures, la ville de Goma a vibré au rythme de la paix avec un concert riche en couleurs.

Plus de six mille personnes, parmi lesquelles secrétaires généraux et directeurs de la Fonction publique mis à la retraite en 2009 et 2010, attendent depuis ce temps les indemnités de fin de carrière. Ils disent avoir épuisé toutes les voies de recours sans succès et sollicitent l’implication du chef de l’Etat. Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a plaidé pour la baisse du taux débiteur des crédits dans les banques commerciales lundi lors de son discours d’ouverture de la session budgétaire 2014.

La société civile, celle qui agit, apporte son expertise pour l’instauration de la bonne gouvernance en RDC, et oeuvre pour la restauration de la paix sociale, va bientôt se déployer devant les cabinets de travail de tous les responsables institutionnels ayant quelque autorité sur la réforme de la Police nationale congolaise.