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La Direction Générale des Migrations a un nouveau chef. Il s'agit de Roland Kashantuale. Il a été nommé nouveau patron de la DGM en remplacement de François Beya qui vient d'être nommé conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l'Etat Félix Tshisekedi. Quelques jours seulement après sa prestation de serment en tant que chef de l'État, Félix Tshisekedi a déjà pris un certain nombre de mesures fortes notamment la suspension du Directeur Général de Transco. JKM

Le premier meeting populaire de l'opposition sous le règne du nouveau président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a vécu. Il a été animé par l'opposant Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018. Le meeting de la coalition Lamuka s'est déroulé sans incident. Zéro mort zéro blessé, zéro arrestation, pas de tirs à balles réelles, pas de gaz lacrymogène pas de grenade assourdissante. Un signal fort d'un État de droit et démocratie envoyé par le nouveau président de la République.

Dans son allocution de ce samedi 2 février 2019 à la place Sainte Thérèse dans la commune de N'djili, Martin Fayulu Madidi a demandé à des milliers de militants de LAMUKA venus l'écouter, de bannir le tribalisme. Pour celui qu'on appelle le soldat du peuple, il faut être uni pour aller de l'avant. "Le peuple veut que nous soyons unis pour aller de l'avant. Nous devons éviter le tribalisme", a déclaré le candidat de la coalition de l'opposition LAMUKA.

L'opposant congolais Martin Fayulu Madidi a commencé son discours ce samedi 2 février 2019 à la place Sainte Thérèse en demandant à la foule d'observer une minute de silence en mémoire de feu Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. "Je vous demande d'obersver une minute de silence en sa mémoire pour tout ce qu'il a fait pour la RDC", a-t-il dit. Pour rappel, vendredi 1er février dernier, cela a fait deux ans jour pour jour depuis qu'Étienne Tshisekedi est décédé de suite d'une embolie pulmonaire à Bruxelles. Jephté Kitsita

Un des leaders de la coalition de l'opposition LAMUKA, Adolphe Muzito a, au cours d'une interview accordée à Jeune Afrique et publiée jeudi 31 janvier dernier, décrié la gestion actuelle du pays par le chef de l'État. S'agissant des actions posées par le président de la République notamment sur les heurts à l'UNILU ou encore la grève des agents de TRANSCO, l'ancien premier ministre congolais a déclaré qu'il ne s'agit que de la communication.

Albert Yuma Mulimbi, tout puissant président du patronat congolais (FEC) et présidents des conseils d'administration de la Gecamines et de la banque centrale, sera vraissemblablemen le futur Premier ministre de la RDC, selon l'interprétation déductive de l'accord de coalition gouvernementale FCC-CACH, qu'a consulté 7SUR7. CD. L'accord prévoit dans l'un de ses articles que le ''Premier ministre sera issu de la société civile''.

Président du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, "MPCR", et cadre de l'Ensemble pour le Changement de Moïse Katumbi, le député provincial élu du Kongo-Central, Jean-Claude Vuemba, a confirmé à 7SUR7.CD ce jeudi 31 janvier 2019 qu'il ne prendra pas part au meeting du 2 février prochain projeté par la coalition LAMUKA dont il est membre. Pour justifier son absence au cours de cette manifestation dite de "vérité", selon le Mouvement de Libération du Congo, "MLC", Jean-Claude Vuemba évoque deux raisons principales.

Les bus de la société Transco toujours invisibles dans les artères de la capitale RD Congolaise, et ce, pour la troisième journée consécutive. Les chauffeurs de cette société de transport contactés par la rédaction de 7SUR7.CD ce mercredi 30 janvier, ne jurent que par le départ ni plus ni moins de leur directeur général Michel Kirumba. Cet état de chose est à la base des difficultés de transports constatées ces derniers jours à Kinshasa.

Après l'installation du bureau provisoire de la chambre basse du parlement en RDC lundi 28 janvier 2019, s'en est suivi la cérémonie de remise et reprise entre l'ancien président Aubin Minaku et Gabriel Kyungu wa Kumwanza mardi 29 janvier. A cette occasion, Gabriel Kyungu le plus âgé de tous les députés nationaux, a déclaré que l'heure est au travail et à la reconstruction. "Il y a un temps pour se brouiller pour se chamailler et il y a un temps pour construire'', a-t-il dit.

Pour le Comité Laïc de Coordination, "CLC", malgré la polémique sur la vérité des urnes de l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, la population congolaise a, du moins pour sa toute première fois, assisté à la passation du pouvoir civilisée et démocratique au sommet de l'État.