CSAC : Tito élu président

Vendredi 26 septembre 2014 - 11:43

L’assemblée plénière du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication «CSAC» a pris hier jeudi 25 septembre 2014 la grave décision de déchoir l’abbé Jean- Bosco Bahala de son poste de président. Il a été remplacé par Le haut conseiller Tito Ndombi jusque-là en charge de la commission socio-économique. Alain Nkoy est maintenu à son poste de vice-président et il en est de même de Chantal Kanyimbo maintenue comme rapporteur et qui sera secondée dans cette fonction par Me Lwemba. M. Onokoko demeure à son poste de questeur. Tel est l’essentiel des décisions prises hier soir par l’assemblée plénière du CSAC tenue à son siège à Gombe. La désignation de Tito à ce poste a été suivie d’une longue suspension des travaux de la 25ème session ordinaire de l’assemblée plénière du CSAC. Il ressort du compte rendu fait par le rapporteur du CSAC que la décision de virer Bahala est intervenue au terme de l’audition des membres de la commission ad hoc mise en place le 12 septembre 2014 pour examiner les griefs mis à charge de l’incriminé. En somme, il est reproché à l’abbé Bahala d’avoir usurpé les prérogatives de l’assemblée plénière en délivrant des avis de conformité aux opérateurs économiques en matière de communication. Et cela en violation des articles 37 de la loi organique et du règlement intérieur du CSAC. On rapporte aussi que l’abbé Bahala et les autres membres du CSAC ont été entendus séparément au Parquet Général de la République. Cour Suprême: examen de la procédure Pour sa part, l’abbé BAHALA a saisi depuis mercredi dernier la Cour Suprême de Justice par une requête pour examiner la régularité de la procédure de la décision de suspension prise par ses collègues à son endroit. A ses yeux, cette sanction lui a été infligée par une assemblée irrégulière car non convoquée ni présidée par l’autorité compétente conformément aux textes légaux régissant l’organe de régulation. En outre, la dite réunion n’a pas dressé un procès-verbal d’audition de l’incriminé avant de lui infliger une quelconque sanction conformément au droit sacré de la défense. L’audience publique de la Cour Suprême de Justice est prévue pour ce matin.