Démocratie et paix : La société civile-Forces vives remobilise

Vendredi 23 octobre 2015 - 12:27

Une prise de position sur les préoccupants problèmes de l’heure attendue ce vendredi

Sauf changement de dernière minute, la position de la Société civile/Forces vives sur les questions de l’heure au pays sera connue ce vendredi 23 octobre .

Ce, à l’issue de son deuxième congrès ouvert le mercredi 21 octobre au Centre catholique Nganda situé dans la commune kinoise de Kintambo.

Il est aussi attendu de ce forum, la mise en place de la nouvelle cartographie des organisations et réseaux membres, la redynamisation des activités à travers les animateurs provinciaux ayant renouvelé leur engagement et élus à la tête de différents organes, la création d’une synergie pour fédérer les autres structures de la société civile/Forces vives voulue désormais consolidée et visiblesans oublier ,pour terminer, la reprise des contacts avec les partenaires pour la fourniture des ressources financières.

Dans son mot d’ouverture tenu le mercredi 21 octobre, la Coordinatrice de la Société civile/Forces vives a indiqué que l’organisation du congrès a été voulue pour permettre aux organisations membres de faire l’analyse, l’autocritique, la requalification et la planification des actions prioritaires en passant en revue l’actualité politique en vue de prendre une position commune et de dégager les points de convergence.

Magguy Kiala Bolenga en est arrivée par le suite aux objectifs de cette rencontre, à savoir « évaluer et requalifier l’action de la Société civile /Forces vives sur l’ensemble du pays en vue d’une planification stratégique pour les cinq prochaines années, consolider la structuration et améliorer les outils de gestion/textes de base, faire l’état de lieux de la situation politique ,économique et social du pays, proposer des solutions permettant de consolider la démocratie et l’état de droit et enfin préparer un plan d’action pour mobiliser les forces vives à tous les niveaux. »

A travers le discours inaugural, il a été entendu les difficultés de divers ordres ayant empêché la tenue régulière des congrès conformément aux statuts, soit une session ordinaire chaque année civile.

Réunis pour la première fois en 2003 après le dialogue inter congolais de Sun-City,les différents sociétaires se retrouvent présentement pour resserrer les rangs, négocier entre 26 provinces une autre feuille de route ,garder le même objectif noble de la consolidation de la démocratie et de la paix en passant par l’évaluation institution par institution les performances de ses représentants.

La déclaration finale de congrès est sérieusement très attendue par rapport à l’Appel de Matadi en date du 2 octobre et la prise de position de la Nouvelle Société civile congolaise à l’issue de son atelier national tenu au Centre Bondeko du 12 au 13octobre. Ces deux plateformes ont exigé la concrétisation de certains impératifs, comme l’allocation d’un budget conséquent à la CENI, pour sauver le processus électoral.

Par K.Kap