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Dans le souci de susciter un climat de décrispation politique dans le pays, des jeunes Congolais réunis autour du courant «Quatrième Voie Congo» et « Il est temps RDC », ont déposé un mémorandum hier mercredi 7 septembre 2016, au Cabinet du Facilitateur du Dialogue national inclusif en RDC, Edem Kodjo.
Considérant le respect strict de la Constitution et le rétablissement dans leurs droits, de tous les Congolais en conflit avec le régime, comme la seule voie capable de garantir un climat de paix, ces regroupements des jeunes encouragent la facilitation à répondre aux exigences de la Société civile, de l’opposition et de la jeunesse et réitèrent leur position contre le dialogue à l’issue duquel, indiquent-ils, la Constitution et les lois de la République seront violées.
La « Quatrième voie » et « Il est temps RDC », rappellent au Facilitateur du dialogue dans leur mémorandum qu’il ne pourra jamais réussir dans la facilitation si les parties intéressées restent frustrées. Sur ce, aux exigences existantes, ils complètent les leurs en demandant : -L’arrêt des poursuites et des menaces contre les exilés politiques tels que : Kabamba Ben (Président de la JNS et porte-parole de Filimbi) et autres ; -L’ouverture de l’enquête judiciaire sur l’assassinat, en 2013 de Ndaya Mulumba Darius, étudiant en première Licence de Droit à l’Université de Kinshasa et partisan de la « Quatrième voie » ; -La fermeture des cachots et autres lieux des tortures des détenus, notamment le cachot sous-terrain du camp Tshatshi où il règne des traitements inhumains, cruels et dégradants ; et la libération des prisonniers politiques.
Ils ont par ailleurs salué dans leur mémorandum adressé au Facilitateur Kodjo, les efforts fournis par le gouvernement de la République consistant à libérer quelques prisonniers politiques et d’opinions dont le coordonnateur de la « Quatrième voie »,
Jean-Marie Kalonji.
Myriam Iragi