Elections provinciales : La CENI parle aux partis politiques avant de sanctionner les doublons dénichés

Jeudi 18 juin 2015 - 11:00

Les auteurs de cette mauvaise pratique se sont retrouvés à la fois candidats pour telle formation et suppléants pour d’autres, et cela dans plusieurs provinces!

Plus de 700 doublons ont été répertoriés pendant les traitements des dossiers à l’issue de l’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales aux mois d’avril et de mai 2015 par la CENI (Commission électorale nationale indépendante).

L’annonce a été faite par le rapporteur de la centrale électorale congolaise, Jean-Pierre Kalamba Mulumba N’Galula, à l’issue de la réunion de l’assemblée plénière de cette institution d’appui à la démocratie organisée hier mercredi 17 juin 2015 à son siège dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

L’assemblée plénière de la CENI a convoqué, à l’issue de ces travaux, une réunion au courant de la semaine avec des chefs des partis et groupements politiques pour échanger avant de sanctionner ces cas de doublons conformément à la loi sur les élections.

C’est une réunion sous format convenu par la CENI et les acteurs politiques (de la majorité et de l’opposition) lors de leur dernière rencontre de 25 mai dernier, où les parties en présence avaient débattu de l’évolution de l’opération de dépôt des candidatures dans des BRTC (Bureaux de réception et traitement des candidatures) qui devait se clôturer le même jour, mais prolongé de 5 jours à travers tout le pays.

C’est un document volumineux que le rapporteur de la CENI a évoqué devant la presse, mais dont la primeur est dans un premier temps réservée aux responsables des partis politiques qui vont participer à la rencontre.

Les auteurs des doublons se sont retrouvés à la fois candidats pour tel parti et suppléants pour tel autre, et cela dans plusieurs provinces.

Dans ses précisions, Jean-Pierre Kalamba a soutenu que la CENI dispose des identités, photos et plusieurs autres éléments sur les auteurs de ces fameux doublons, mais que son institution, qui tient au climat apaisé des échéances électorales, a opté pour un moment d’échange avant d’appliquer la loi, qui d’ailleurs est claire dans ce genre de pratique.

Par Lucien Kazadi T.