Le gigantisme de chaque turbine – solidement encrée dans les entrailles de la terre sur distance dépassent facilement un immeuble de cinq étages – impose un travail ardu et sans relâche pour accélérer la fin des réparations. Selon Eric Mbala, ces réparations nécessiteraient normalement un délai de 100 jours ; mais à cause des urgences vécues dans la capitale et dans le Bas-Congo, la SNEL a mis sur pied des équipes tournantes pour se relayer sans interruption, nuits et jours, et ramener cette durée à 45 jours. A la fin du mois d’octobre 2014, ces turbines pourront donc être de nouveau en fonction. Par après, il a procédé à la visite du poste de « dispersion » dont le rôle est éminemment crucial dans la distribution de l’énergie produite par les deux barrages d’Inga vers le Bas-Congo et Kinshasa ; et d’où partira également la seconde ligne d’alimentation en énergie électrique pour la capitale. Expliquant l’origine de ces pannes, l’AD de la SNEL a fait remarquer qu’elles sont dues essentiellement à l’âge. Après plus de 150.000 heures de production, sans connaître une réhabilitation, ces turbines ne peuvent connaître ce que nous déplorons, toutefois il a convié tous les abonnés à garder espoir et à avoir confiance en la SNEL, qui dispose des compétences éprouvées et reconnues ; et grâce à un vaste programme de construction et de réhabilitation qu’elle poursuit, la desserte en énergie électrique sera rétablie à la fin de ce mois d’octobre 2014 (comme cela était avant ces pannes) et fiabiliser une fois pour toutes les villes desservies par la SNEL (Kinshasa, Katanga, Bas-Congo, etc.) d’ici 2016.
Le Groupe 28 est remis en service et sur réseau depuis samedi soir
A la SNEL on rappelle que les graves perturbations dans la desserte de l’énergie électrique ont débuté depuis le 3 septembre 2014, lorsque le groupe 4 d’Inga 2 a été arrêté pour des interventions qui étaient devenues nécessaires. Et pendant que ces travaux sur le groupe 4 d’Inga 2 étaient en cours, le 7 octobre 2014, une panne s’est manifestée sur le groupe 28. Une machine a dû être arrêtée immédiatement pour réparation. Lors de sa remise en service, d’autres pannes cachées se sont manifestées. Avec ses machines hors de service, la SNEL perd 320 MW à INGA. Cette situation entraine un délestage d’environ 100 MW dans la ville de Kinshasa et le Bas-Congo. Ce qui a provoqué des perturbations à Kinshasa. La visite effectuée par Eric Mbala sur le site d’Inga a effectivement encouragé les techniciens engagés dans la réparation des turbines. En effet, un jour après cette visite, soit le samedi 18 octobre 2014, les techniciens responsables de la production à Inga ont annoncé à leur hiérarchie la fin des travaux sur le Groupe 28 et sa mise sur le réseau (c’est-à-dire, sa mise en service). Ceci est une bonne nouvelle pour les abonnés de la SNEL qui, progressivement, vont voir leur desserte revenir à la normale.
SAKAZ