L’Association sans but lucratif (ASBL) Le Bouclier a, dans le cadre de sa mission, procédé au lancement des travaux de curage des rivières Gombe et Kalamu pendant 3 jours soit du samedi 19 au lundi 21 avril 2025, ainsi qu'à l’apport humanitaire en vivres et non vivres aux victimes d'inondations causées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville du 04 au 05 avril du mois en cours.
Des sacs de riz, des cartons de savons, des sceaux, des sacs de sucres, des boites de conserve et bien d’autres dons en vivres et non vivres ont été remis aux sinistrés logés au stade des martyrs et au tata Raphaël.
Jean-David E’ngazi, président de cette association, a expliqué que cette assistance se fait en collaboration avec le gouvernement congolais, dans le cadre de la mission de l’ASBL Le Bouclier.
« Il y a eu des inondations graves, on a eu beaucoup de sinistrés et de dégâts ; les familles ont perdu les leurs, des biens et des personnes. Parmi les causes, nous avons des cas de rivières qui ne ruissellent et ne coulent plus normalement, parce qu’il y a des immondices et des déchets partout. C’est ce qui explique notre présence aujourd’hui parce que l’ONG Le Bouclier est une ONG de développement, d'accompagnement des actions et également nous sommes dans l’humanitaire et c’est notre façon d’assister les sinistrés. Nous faisons ce travail avec l’appui de la ville, de monsieur le gouverneur, du ministre de l’Environnement, avec la cellule de crise pilotée par madame Yvette, le ministre des Finances et le ministre de la Santé publique. Nous accompagnons dans l’amélioration des conditions de vie des populations pour lutter contre les inondations », a-t-il indiqué.
Curage des rivières en cours
Dans la rivière Gombe, au croisement des communes de Lingwala et Gombe, le président de l’ONG Le Bouclier, Jean-David E’ngazi a, lui-même, à l’aide d’une tractopelle,enlevé la saleté dans les eaux, ensuite tout le long de la rivière à l’aide d’un râteau.
Ces travaux interviennent après avoir formé plus de 500 bénévoles, étudiants de plus de 10 universités de la capitale, qui travaillent en collaboration avec une équipe d’ingénieurs pour rendre propre ces coins de la ville ; et qui procéderont ensuite à la sensibilisation à leur tour de la population à la culture de l’assainissement et de la propreté.
Soulignant leur apport en tant qu’organisation non gouvernementale, le président du Bouclier a lancé un appel aux organisations œuvrant dans le même secteur de mettre chacun la main à la pâte pour le bien de la population congolaise.
« Nous sommes une ONG, nous ne pouvons pas tout faire. Par contre, il y a la rivière à Yolo/Limete que nous allons travailler également dans le cadre du même programme. Si tout va bien et que nous avons la possibilité, nous allons entamer d’autres, mais toujours avec l’appui de la ville de Kinshasa, c’est-à-dire nous ne pouvons pas rencontrer seule, tous les besoins. Si tous les organismes qui œuvrent dans le domaine, chacun de nous se mettait ensemble et on composait cette force, on pourrait bien accompagner le régime, le chef de l’État et la ville de Kinshasa », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a rassuré la population qu’au nom de cet engagement sérieux que l’Asbl Le Bouclier a pris vis-à-vis d’elle, les engins sont mis à la disposition de ses travaux jusqu’à son achèvement.
« Il y a eu une prospection, sur ce tronçon nous travaillons sur 380-400 mètres. On n’est pas le gouvernement, nous sommes une ONG qui lorsque nous nous engageons, c’est avec toute responsabilité. Et je peux rassurer la population d’ici que bientôt nous aurons moins de moustiques, moins des maladies et il n’y aura plus des eaux qui vont déborder pour causer encore des dégâts; donc ils peuvent être vraiment rassurés que le travail va se faire jusqu’à la fin. Les engins qui sont là vont opérer jusqu’à ce que tout soit dégagé », a-t-il rassuré.
Pour rappel, Le Bouclier est une association sans but lucratif qui a pour devise, la solidarité, l'intervention et le bien-être. Elle intervient notamment dans les domaines :
-Social (assistance, prise en charge et accompagnement des personnes vulnérables);
-Humanitaire (assistance et prise en charge sociale et psycho-sociale des victimes des catastrophes naturelles; des déplacés des guerres, des victimes des viols et violences, etc...);
-Éducation et Formation;
-Santé;
-Agriculture et Élevage.
Grâce Kenye