Fayulu confirme le meeting des FAC ce dimanche

Vendredi 9 janvier 2015 - 09:10

Les FAC-forces acquises au changement via son coordonateur, Marti Fayulu Madidi ont confirmé la tenue du meeting de cette plate-forme politique, ce dimanche 11 janvier à partir de 11 heures, au Boulevard Triomphale en diagonal du Stade des Martyrs.
Fayulu a affirmé à C-News que toutes les dispositions pratiques ont été prises pour que la manif vive telle que prévue. Les FAC ont pris le soin d’informer au préalable le Gouv’ de la ville, André Kimbuta, deux semaines plutôt pour éviter toute dérive. Quant à la mobilisation, Fayulu rassure. Le numéro un de l’ECIDé a fait remarquer qu’ils ont été sur tous les fronts pour sensibiliser la population sur le meeting du 11 janvier. Ce qui a coûté l’arrestation du Prof Kalele et autres à Masina. Cela, selon Fayulu, témoigne de leur engagement, primo de faire partir Kabila qui veut se maintenir au pouvoir et secundo, sensibiliser la population sur les enjeux de l’heure.

Tel est, soutient-t-il, l’objectif de meeting du dimanche 11. Autres objectifs que poursuivent Fayulu avec ses compagnons notamment Christopher Ngoie, à travers ce meeting, c’est de sensibiliser la population contre la révision de la Constitution, de la loi électorale que cache l’ONIP un glissement de mandat de Kabila au-delà de 2016. Rappeler aux Rd-Congolais les prescrits de l’article 64 de la Constitution «Tout Rd-Congolais a le droit de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation de la Constitution», a fait remarquer l’élu de Lukunga. Selon des sources fiables aux FAC, le meeting connaitra un monde fou, question de lancer un message fort à Kabila que son départ est possible et imminent. Cela, d’après elle, s’il tient à se maintenir au pouvoir en violant la Constitution qui lui reconnait deux mandats une seule fois renouvelable.
Fayulu a fait appel aux opposants à être de la partie pour haranguer la foule contre un schéma glissement qui suggère Kabila après l’échec sur la révision Constitutionnelle.
YVES BUYA