La vertu du dialogue national, l’insécurité à Beni et la tenue des élections en RDC sont des questions qui ont dominé l’entretien entre le député national Henri-Thomas Lokondo et le vice-Premier ministre, ministre belge des Affaires étrangères à Bruxelles.
Le député national Henri-Thomas Lokondo Yoka, membre de la Commission des Relations extérieures de, l’Assemblée nationale, a u, lors de son séjour à Bruxelles, un entretien, le 29 août dernier, avec le vice- Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, en son cabinet de travail.
Saisissant cette opportunité, les deux personnalités ont évalué l’état des relations entre la République démocratique du Congo et la Belgique. Des relations qui, actuellement, sont au beau fixe.
Se confiant au journal Le Potentiel, l’élu de Mbandaka a fait savoir qu’ils ont longuement parlé du dialogue national ayant trait au processus électoral en RDC. A ce sujet, il a demandé au gouvernement belge de soutenir ce forum qui, selon lui, «est une vertu en politique».
Pour ce qui est des élections proprement dites, le député national a demandé à son interlocuteur de mobiliser ses pairs de l’Union européenne, afin que le dossier du Congo soit toujours sur la table. Henri-Thomas Lokondo a rappelé la nécessité de subventionner ces scrutins qui vont coûter cher à la RDC. Surtout en ce moment où les prix des matières premières d’exportation ont baissé sur le marché international, a-t-il fait remarquer. Avant d’inviter les pays de l’UE à être solidaires à la RDC.
SOUTIEN DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
De son côté, le chef de la diplomatie belge a été réceptif aux propos du député national congolais. Didier Reynders a promis que le gouvernement de son pays va faire le nécessaire après la tenue du dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila.
La question de l’insécurité qui sévit à Beni, dans la province du Nord-Kivu, a été également évoquée. «Nous avons besoin du soutien moral, militaire et diplomatique pour que la RDC puisse éradiquer les forces négatives qui proviennent de l’extérieur et provoquent l’insécurité dans cette partie du pays », a déclaré l’élu de Mbandaka.
Dans son plaidoyer, il a. aussi soulevé le problème de l’embargo sur les armes dont le Congo-Kinshasa est victime. Et pourtant, a-t-il ajouté, le pays a besoin d’armes en vue de faire face à l’insécurité.
Par ailleurs, le membre de la. Commission Relations extérieures de la Chambre basse du Parlement a eu également un fructueux entretien avec M. Koen Vervaeke et Herman De Croc, respectivement, envoyé spécial de l’UE dans les Grands Lacs et ministre d’Etat belge. A signaler que ce dernier a été professeur du député national à l’Université Libre de Bruxelles.
Avec ces deux personnalités, Thomas Lokondo a demandé le soutien et l’aide de la communauté internationale en ce moment de récession économique.
Au demeurant, il a souligné que la Résolution 2277 du Conseil de sécurité a endossé l’ordonnance du président de la République créant le dialogue national inclusif. C’est dire qu’il n’y a pas de divergences, comme d’aucuns pensent.
Par T.M.