Un problème de desserte en eau potable s’observe dans plusieurs quartiers de la ville de Goma, alors qu'elle est en train d’enregistrer ses premiers cas de la maladie à virus Ebola.
Un manque d'eau potable qui constitue un défi pour la riposte contre l'épidémie, compte tenu des mesures de prévention recommandées, notamment le lavage des mains.
Dans une exclusivité accordée à 7SUR7.CD ce vendredi 2 août à Goma, David Angoyo, directeur provincial de la REGIDESO au Nord-Kivu, a affirmé que tous les quartiers de la ville ne sont pas desservis à cause du manque de financement.
Celui-ci affirme que plus de 50% de la population de Goma ne paie pas la facture.
Il souhaiterait cependant, qu’une partie du financement de la riposte en provenance de la Banque Mondiale et autres bailleurs soit aussi canalisée dans l’adduction d’eau potable dans les zones en plein processus de prévention de l’épidémie.
"Sans vouloir monnayer Ebola, j’ai entendu que la Banque Mondiale va financer autour de 300 millions de dollars, mais j’aimerai que cet argent soit consacré à ficeler rapidement des réseaux, à construire des captages et amener de l’eau dans la ville et surtout à l’ouest. Mais s’il y a des actions dans le cadre de la riposte, j’aimerai que les acteurs pensent aussi à la REGIDESO parce que nous sommes aussi un acteur incontournable", explique David Angoyo.
Rappelons qu'en l'espace de deux samaines, 4 cas positifs d'Ebola ont été signalés à Goma. En même temps, les équipes de riposte annoncent le doublage des points de lavage des mains.
Glody Murhabazi depuis Goma