Felly Kabala, un des communicateurs du chef de l'Etat, indique que Jeanine Mabunda, dans sa réaction à la menace du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale, n'a compris que la République Démocratique du Congo est dans un régime semi présidentiel et non parlementaire.
Dans une mise au point parvenue à 7SUR7.CD ce vendredi 24 janvier, ce collaborateur du chef de l'Etat fait savoir que la présidente de la chambre basse du parlement s'est "largement" trompée d'époque dans son intervention.
"Dans l'analyse de la forme, Jeanine Mabunda a le droit de parler de l'article 148 selon la ratio legis, seul le président de la République peut dissoudre l'Assemblée nationale en cas de crise persistante", affirme Felly Kabala.
Mais dans le fond, souligne-t-il, "tout en évoquant l'article 165, à travers un argumentaire alphanumérique ressemblant à un jeu de ping-pong opposant article contre un autre, je cite articles 148 et 165 qui voudrait dire dissolution, Jeanine Mabunda n'a pas compris que nous sommes dans un régime semi présidentiel et non parlementaire. Elle s'est largement trompée d'époque, car nous ne sommes plus à l'époque de Kasa-vubu et Lumumba".
Lors de la cérémonie d'échange de voeux, mardi dernier, Jeanine Mabunda a précisé que conformément à l'article 148, l'Assemblée nationale ne peut être dissoute qu'en cas de crise persistante entre cette institution et le gouvernement. Dans le cas contraire, le chef de l'Etat pourrait être accusé de haute trahison.
Prince Mayiro