Le revirement de Georges Kapiamba dans l'affaire " 200 millions" inquiète plus d'un observateur.
Au cours d'une interview accordée jeudi à 7SUR7.CD, le ministre des Droits humains André Lite a affirmé que Georges Kapiamba a abusé de sa notoriété aux dépens de l'ex-Fleurette Mumi et de Gecamines.
"Le président de l'ACAJ a saboté les principes sacro-saints du droit pénal. Que fait-on de la présomption d'innocence, du principe du contradictoire et du caractère sacré de la vie privée garantis par les instruments juridiques internationaux, en plus de la constitution de notre pays", s'est-il interrogé.
André Lite Asebea constate avec regret que le président de l'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) a fait preuve d'inconséquence dans cette affaire.
" Je suis abasourdi. C'est ni moins ni plus l'illusion du savoir immédiat. Comment comprendre que Kapiamba ait répandu aux quatre vents des faits qu'il n'a jamais vérifiés au préalable notamment le blanchiment des capitaux dans le chef des dirigeants de la Gecamines et ex-Fleurette Mumi", a-t-il déclaré.
Il rappelle que par-delà les dirigeants de la Gecamines, c'est le pays qui fait les frais dans cette affaire qui ternit considérablement l'image de la RDC.
André Lite demande à l'ACAJ et à son président "d'éviter au pays ce genre de travers en attendant que la justice fixe l'opinion sur cette affaire".
Il convient de rappeler qu'à travers ses différentes sorties médiatiques, Georges Kapiamba avait imputé au PCA de la Gecamines le détournement de 128 millions USD.
Dans un communiqué, ACAJ est revenu sur ces déclarations.
L'Ong affirme que le prêt est bien réel et n'est plus fictif. Elle affirme aussi qu'il n'y a jamais eu blanchiment d'argent.
Orly-Darel Ngiambukulu