Après une nouvelle victoire enregistrée dans ses rangs le mercredi 11 mars 2020 à Beni sur les rebelles d'Allied Democratic Force (ADF), l'armée congolaise, par le bais de son porte-parole, le général Léon Richard Kasonga, affirme que toutes "les places fortes" des ADF ont été conquises et il ne reste que "des résidus" qui ne feront pas face aux Forces Armées de la RDC.
Face à la presse mercredi à Goma chef-lieu du Nord-Kivu, Richard Kasonga a fait savoir que les ADF sont désormais un petit groupe incapable d'attaquer les FARDC par peur de se faire écraser.
Il a en outre précisé que le phénomène ADF n'est pas encore totalement fini.
"En militaire averti je ne peux pas vous dire qu'on peut maintenant annoncer la fin du phénomène ADF... Les places fortes ayant été totalement conquises, nous sommes en train de travailler sur les résidus qui vont à des adroits isolés et inquiètent quelque peu notre population, et notre devoir en tant que militaire ayant prêté serment, c'est d'aller dans ces endroits là et de les neutraliser de manière définitive afin qu'on ne parle plus de l'insécurité", a déclaré le général Richard Kasonga.
À l'en croire, la ville de Beni vient de passer 3 mois sans massacres ni assassinat, 3 semaines sans tueries dans les agglomérations du territoire de Beni, fruit de la prouesse des FARDC.
"Cette capacité professionnelle des nos forces armées, nous voudrions qu'elle s'étende sur l'ensemble du pays et en ce moment nous avons besoin de l'appui de notre population et surtout des médias", a-t-il insisté.
Entre octobre 2019 et janvier 2020, plus de 400 civils ont été tués à la machette par les rebelles ADF dans des attaques lancées en représailles aux opérations militaires de grande envergure lancées le 30 octobre dernier par l'armée congolaise sur instruction du chef de l'État Félix Tshisekedi.
Glody Murhabazi, à Goma