Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont repoussée mercredi 13 mai 2020, une attaque mise à l’actif d’un groupe des miliciens Maï-Maï à Humule, dans le groupement de Binza, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
L’information a été rapportée par l’armée ce jeudi. Elle affirme que le bilan de ces accrochages n'est pas encore rendu disponible « puisque les opérations de traque se poursuivent ».
« Il a s’agit d’un échange des tirs entre nos éléments de forces armées qui sont basés à Nyamilima et les résiduels des Maï-Maï FRC. Actuellement, il est vrai que les forces loyalistes les ont mises hors d’état de nuire. La poursuite continue en profondeur. Donc, il est encore trop tôt de donner un bilan », a déclaré le major Njike Kaïko Guillaume, porte-parole des opérations SOKOLA 2 dans la région.
La grande société civile de Rutshuru affirme en outre que le même mercredi, 3 civils ont été pris en otage par des hommes armés à Kisharo (entité située à 30 km de Kiwanja, Ndlr). Elle précise que les otages sont tous agriculteurs.
« À Kisharo, 3 personnes ont été kidnappées dans leurs champs. Même avant-hier (mardi, Ndlr), une autre personne a été prise en otage à Mulembwe. 10 jours plus tôt, un autre civil a été enlevé toujours à Mulembwe », a dénoncé à 7SUR7.CD Mbusa Aimé Mukanda, coordonateur de ladite structure citoyenne.
Face à l’activisme rebelle dans le territoire de Rutshuru, la "grande société civile" dite avoir dénombrée plus de 5.400 ménages des déplacés de guerre qui sont sans assistance humanitaire dans la chefferie de Bwito. Elle indique que ces nécessiteux sont originaires des villages où se déroulent les opérations militaires contre les groupes rebelles actifs dans le parc national des Virunga.
Joël Kaseso, à Butembo