Le gouvernement a décidé de l'audit technique par un cabinet privé comme préalable avant la relance de la Cimenterie Nationale (CINAT SA). Le coût de cet audit est de 81.840 $USD.
C'est ce qu'indique le compte rendu du Conseil des ministres tenu le vendredi 17 juillet 2020 par visioconférence.
En vue de la relance de production de cette société, le ministre, Julien Paluku a fait des propositions ci-après :
- Le recrutement d'un cabinet d'audit pour faire l'état des lieux et dégager la valeur de l'usine ;
- La réhabilitation partielle ou totale de l'usine.
Quelle que soit l'option à choisir, indique le compte rendu signé par le porte-parole du gouvernement David-Jolino Makelele, le recrutement d'un cabinet d'audit apparait comme préalable.
En outre, le ministre de l'industrie a demandé le décaissement de la somme pour l'audit, l'octroi des exonérations pour les intrants et pièces de rechange.
Le conseil des ministres a ainsi adopté le projet et autorisé le décaissement de ladite somme pour l'audit technique.
Société à économie mixte, créée en 1970 ayant pour objet la fabrication et la commercialisation du ciment et de ses produits connexes, la CINAT est à l'arrêt depuis 9 ans, soit depuis 2011.
Sa capacité de production est de plus ou moins 10.000 tonnes de ciment par jour, soit 20.400 sacs de ciment de 50 kgs par jour.
Cette société a connu des difficultés de tous ordres (foncier, administratif, juridique, technique...)
La CINAT nécessite des capitaux frais pour sa relance. À ce jour, son endettement total est de plus ou moins 64.276.078, 73 $USD, hors la situation de don du partenariat avec CODER, une société privée détenant 40% des part de la société, indique le compte rendu du Conseil des ministres.
Pour rappel, l'État congolais détient 91% des parts au sein de la CINAT SA. Les autres parts reviennent à des privés.
Tridon Ilunga