5 corps en décomposition ont été découverts le dimanche 26 juillet 2020 par des paysans de la localité de Mapimbi, groupement de Babila Babombi en Ituri.
Il s'agit de quelques-unes des victimes des atrocités des rebelles ADF, qui étaient restées introuvables depuis les massacres du mois de mars dernier en territoire de Mambasa.
L'ONGDH Convention pour le respect des droits de l'Homme (CRDH) parle d'une femme parmi ces victimes, toutes issues d'une même famille dont le père avait également déjà été abattu par les mêmes rebelles.
"Il s'agissait de 5 corps d'une même famille massacrés vers mars lors des massacres en chefferie de Babila Babombi. Il n'y avait pas accès dans ce coin à cause de la présence de ces égorgeurs. Parmi eux, une femme. Les corps ont été enterrés hier", a expliqué à 7SUR7.CD, Sivamwenda Gilbert, coordonnateur de cette organisation à Mambasa.
Par ailleurs, ce dernier n'exclut pas d'autres découvertes, car, ajoute-t-il, aucune nouvelle n'a toujours jamais été donnée au sujet de nombreux autres civils qui ont disparu lors des incursions ADF d'entre janvier et mars, attaques qui avaient coûté la vie à au moins 145 personnes.
A la suite des opérations militaires menées contre eux et qui se sont soldées par la conquête de leurs importantes bases et la mort de leurs principaux chefs en territoire de Beni au Nord-Kivu, les ADF se sont déplacés vers la province voisine de l'Ituri pour tenter de se reconstituer.
Mais, l'armée a toujours promis qu'elle ne ménagera aucun effort pour pacifier les 2 provinces les plus insécurisées du pays.
Isaac Kisatiro, à Butembo