Le président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDè) est monté au créneau ce lundi 27 juillet 2020 pour dénoncer le massacre de plus de 200 personnes perpétrés à Kipupu dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
« Consterné et indigné », Martin Fayulu appelle à une enquête internationale pour sanctionner les commanditaires et auteurs directs de ce carnage qui contribue, selon lui, à la déstabilisation de cette partie du territoire national et exécuté « par des groupes armés bien identifiés soutenus par des puissances extérieures ».
« Les massacres à répétition des populations, la destruction de leurs villages et les pillages de leurs biens qui viennent culminer avec cet événement participent à un plan de déstabilisation de cette partie du pays et montrent que nos compatriotes sont laissés sans défense et abandonnés à leur triste sort. Ces graves crimes contre l'humanité ne doivent pas rester impunis. Leurs commanditaires et auteurs directs doivent répondre de leurs actes. Une enquête internationale doit impérativement être diligentée à cet effet », a-t-il fait savoir dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD.
Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, ce membre du présidium de LAMUKA exprime sa solidarité à l'égard des populations du Sud-Kivu en particulier et de la RDC en général, endeuillées par ce drame.
Pour rappel, dans une déclaration rendue publique le 20 juillet dernier, les députés provinciaux du Sud-Kivu ont dressé un bilan de plus de 220 civils tués par des groupes armés Ngumino et Twigwaneho dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 juillet 2020, dans le village de Kipupu, secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga.
Les 30 députés signataires de cette déclaration ont condamné ce massacre et appelé le chef de l'État à matérialiser ses promesses de campagne consistant à ramener la paix dans l'Est de la République Démocratique du Congo.
Merveil Molo