Les réformes électorales à opérer avant la tenue des élections générales prévues en 2023 continuent de susciter des réactions en République Démocratique du Congo.
Plusieurs initiatives sont entreprises dans ce sens par différents acteurs sociopolitiques Congolais. C'est le cas du groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l'appel du 11 juillet dernier, qui préconise un consensus sur les réformes électorales.
Le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila Kabange a, via son coordonnateur national Néhémie Mwilanya le dimanche 23 août 2020, rappelé sa position quant à ce.
"Le FCC reste ouvert à tout debat sur les réformes électorales. Mais quant à l'approche, il rappelle, comme dans d'autres circonstances, sa position rendue publique antérieurement par la Conférence des présidents des partis et regroupements membres. Cette position a été relayée par celle des présidents des groupes parlementaires de la Majorité à l'Assemblée Nationale, à laquelle il s'entient", a indiqué le professeur Néhémie Mwilanya via le compte Twitter FCC.
Dans un communiqué daté du 29 juillet dernier, le FCC avait déclaré qu'il reste ouvert aux débats démocratiques sur les questions d'intérêt national.
Cependant, la conférence des présidents du FCC avait estimé que tout débat ayant trait aux réformes électorales doit se dérouler dans le cadre institutionnel, conformément à la constitution et aux lois de la République.
"Dans ce cadre, le FCC promet d'y participer activement et positivement, au cours des sessions parlementaires futures, mais n'entend pas soutenir les initiatives qui pourraient avoir pour conséquences de retarder l'organisation des élections prévues en 2023", avait indiqué que le FCC dans son communiqué.
Jephté Kitsita