RDC : Willy Bakonga "révolté et choqué" par le viol d'une élève finaliste à Isiro

Mardi 1 septembre 2020 - 09:10
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Le ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) est monté au créneau lundi 31 août 2020 pour fustiger la nouvelle attaque perpétrée dimanche dernier contre des finalistes dans la province du Haut-Uélé.

Willy Bakonga, qui se dit "choqué et révolté" par le viol d'une élève finaliste lors de cette attaque, a dénoncé des crimes infâmes.

"Consterné, révolté et profondément choqué par le viol d’une élève finaliste à Isiro dans le Haut-Uélé, à l’aube des épreuves hors session de l’Exetat tout comme la barbarie commise sur des élèves à Masisi lors du TENAFEP. Nous dénonçons ces crimes infâmes", a indiqué Willy Bakongo via Twitter.

En outre, le ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique a exigé que justice soit faite en faveur de tous ces élèves finalistes.

Dans un communiqué officiel publié lundi dernier, le gouvernement provincial du Haut-Uélé, par l'entremise de son ministre en charge de l'éducation, a déploré la violence sexuelle perpétrée contre cette élève, par un inconnu, alors que cette dernière était « dans un état d'inconscience ».

Azaro Kaniki Françoise, ministre provinciale de l'EPST, genre, famille et enfant qui a lu le communiqué devant la presse, a affirmé qu'il y avait un groupe d'élèves venus d'Erungu à 57 kilomètres de la ville d'Isiro. Ces élèves ont pris un logement au centre diocésain charismatique, et ont été visités par des inconnus qui ont emporté plusieurs biens de valeurs dont des téléphones et de l'argent et l'un d'entre eux a violé une élève.

Les faits se sont déroulés pendant la nuit du dimanche au lundi, soit à la veille du début de la session préliminaire des Examens d'État (EXETAT).

« Lors de cette intrusion, une élève a déclaré avoir été violée dans un état d'inconscience. Alerté par les organisations de la société civile spécialisées dans la lutte contre la violence sexuelle, le gouvernement provincial a instruit les services dont la police d'enfants et de lutte contre la violence sexuelle et la mairie d'Isiro, à s'occuper de la situation », déclare la ministre de l'EPST.

La même source a affirmé que la prise en charge psychologique, médicale, sociale et judiciaire a été organisée par les autorités provinciales, et que la victime et ses condisciples ont bien passé leurs épreuves de dissertation.

Jephté Kitsita