RDC: "Félix Tshisekedi met fin à  la République des fossoyeurs: cap vers l'Union sacrée" ( Tribune de Me Nathan Mbombo Tshilobo)

Jeudi 10 décembre 2020 - 10:35
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L'actualité en RDC reste dominée par l'adresse du Chef de l'état à la nation. Pour Maître Nathan Mbombo Tshilobo, Félix Tshisekedi a mis fin à la république de fossoyeur en donnant le Cap vers l'Union sacrée. 

Ci-dessous, la réflexion de Maître Nathan Mbombo Tshilobo:

Tout pouvoir politique repose sur une combinaison plus ou moins stable de la contrainte et de la légitimité ; la socialisation politique entretient un rapport direct avec la construction de cette légitimité. Elle se définit en effet comme un processus d’inculcation de croyances et représentation relatives au pouvoir et aux groupes d’appartenances. 
C’est dans cette optique que le chef de l’Etat, a eu à convoquer des consultations dites populaires, dans l’optique de redonner au pouvoir de l’Etat son caractère social ; Dans cette démarche, le Chef de l’Etat a eu donc besoin que soit imposé des croyances qui justifient l’exercice de son pouvoir et de le renforcer par la cohésion de la société qu’il dirige.

Aucune société politique n’est viable sans intériorisation d’un minimum des convictions communes concernant la nécessité des allégeances à la communauté et celle de l’obéissances au gouvernement qui la régit. L’inculcation de ces normes ou de ces valeurs est de nature à faciliter considérablement le respect de la loi ; elle en constitue même une condition nécessaire.

A ce niveau de la lecture il se comprend aisément que la démarche du chef de l’Etat a eu l’avantage de mettre fin à des velléités politiques hérités d’un autre temps, où porter des armes était la norme pour participer à la gestion de l’Etat.

Ce fut alors une étrange époque, le pays été assiégé des forces armées voisines, qui avaient dans l’idée de redessiner les frontières établies par l’acte de Berlin, par une guerre d’agression brutale et sans merci ; tout cela encadré, motivé et même parrainé par certains de nos compatriotes, traitres à la patrie, dont les noms sont clairement rapportés, dans les innombrables pages noires de l’histoire de notre pays.

Il s’en est suivis Sun City ou toutes les souches de la société d’antan, ou plus tôt les belligérants, se retrouvèrent, pour alors mettre fin à ce chaos qui grandissait et qui freinait la paix et empêchait par ricochet le développement du pays, qui était un obstacle réel face à la légitimité des institutions en place.

C’était là une rétrospection qui nous permettrait de comprendre que les fossoyeurs de la république, nostalgique d’un temps révolu, ont voulus par la menace, en effet « ko lieisa mbuma » au l’Etat, donc empêcher la paix et le développement que prône le leadership au sommet de l’Etat par le souvenir d’une sombre époque dont les baves visqueuses assombrissent encore certaines Zones de notre pays.

Le chef de l’Etat dans son rôle premier, celui de garant du bon fonctionnement des institutions, a ressenti l’obligation d’engager un processus de socialisation du pouvoir par la convocation des consultations dites populaire, donc de toutes les souches de la société, et non à ce moment-là des belligérants, comme beaucoup l’auraient voulu.

Ces consultations aboutiraient à la mise en place de l’union sacré de la nation, structure qui répond à une double exigence, celle de la promotion de la paix et celle de la relance, 2 décennies plus tard du développement intégrale du pays, qui hélas pendant près de 23 ans a cruellement manqué à la république, car elle était prise en otage par des politiques guidés par le positionnement et la destructions de la stratification sociale, comprenez bien que le congolais avait besoin d’un nouveau souffle, qu’incarne désormais le chef de l’Etat. 
Si des avancées ont été enregistrées dans le règlement de certaines crises que connaît le pays depuis près de deux décennies, nombre des défis reste à relever et « l’union sacré de la nation » à laquelle les fossoyeurs de la république s’opposent farouchement, est le résultat des efforts soutenus par l’autorité en place pour consolider les acquis de la démocratie et promouvoir durablement la paix, la sécurité et la stabilité sur le territoire de la république, par une procédure de resocialisation du pouvoir qui s’exerce par la contrainte qu’impose le bien du plus grand nombre.

Pour conclure, face à la menace que les fossoyeurs de la république brandissent face à la paix dans le pays, retenons que les enjeux sécuritaires ne connaissent pas des tributs, la sécurité est une affaire de tous, dénonçons autant que possible auprès du pouvoir publique, c’est un devoir patriotique.

Il faudrait donc pour chaque congolais, entrer en possession de cet instrument de paix qui est l’union sacrée de la nation, par l’adhésion urgente a ce train du développement qui a pour vocation de rattraper ce retard de près de 2 décennie.

Laissons les fossoyeurs s’enterrer tous seuls, laissez les morts enterrer leurs morts ces paroles nous rappellent celle du sauveur christ sur les traces duquel le chef de l’Etat s’est bien accommodé.