Dans le cadre de sa campagne lancée en juillet dernier pour un consensus autour des réformes électorales, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) par le biais de son coordonnateur, Jonas Tshiombela a, au cours d'une conférence-débat organisée le samedi 23 janvier 2021 à Kinshasa, sensibilisé les étudiants de différents instituts supérieurs et universités de la capitale, sur la portée de l'amélioration de la législation électorale en RDC.
Dans son speech, J. Tshiombela a expliqué que la quintessence de cette activité consiste à impliquer les étudiants dans ce plaidoyer sur les enjeux de cette question. Avec la nouvelle reconfiguration de la classe politique incarnée par l'Union sacrée de la Nation, a-t-il fait observer, les réformes électorales s'avèrent prioritaires avant la désignation des animateurs de la centrale électorale.
"Nous pensons qu'il faut améliorer le cadre régulateur de l'organisation des élections dans notre pays avant la désignation des animateurs. C'est dans ce contexte que nous nous retrouvons ici pour mobiliser l'opinion autour de cette démarche et obtenir son adhésion. Nous travaillons avec les députés comme ils sont en train d'intégrer une nouvelle vision incarnée par l'Union sacrée dont le contour est en train d'être défini. Nous pensons qu'au même moment, la question des réformes électorales doit être soulevée. Avant la désignation prochaine des animateurs de la CENI, parlons d'abord réformes au niveau de la centrale électorale et la loi électorale. Là, nous pouvons prétendre avoir des élections fiables et justes à l'horizon 2023", a-t-il affirmé.
Par ailleurs, cet activiste des droits de l'homme a exprimé son optimisme du fait que "le chef est disposé à accompagner cette démarche".
La NSCC a fait de la réforme du cadre régulateur de la gouvernance électorale en RDC son cheval de bataille. C'est ainsi que cette structure de la société civile avait lancé, au mois de juillet 2020, une campagne de sensibilisation en vue d'un consensus autour des réformes électorales.
Dans son vade-mecum élaboré pour l'amélioration de la législation électorale, la NSCC propose, en ce qui concerne la loi électorale, notamment la restauration du débat contradictoire entre les candidats à la magistrature suprême et les gouverneurs ; le retour de l'élection du président de la République à deux tours pour plus de légitimité et l'encadrement légal de l'usage de la machine à voter.
Merveil Molo