RDC : "Ilunkamba aura été un premier ministre d'illusion avec un gouvernement fantôme qui nous a fait perdre 2 années", (Ndjoli)

Jeudi 28 janvier 2021 - 08:19
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7sur7

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD à l'issue de la plénière du mercredi 27 janvier 2021, le député national Jacques Ndjoli, a affirmé que la destitution du premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, par les députés nationaux, était une nécessité d'autant plus qu'il a montré ses limites dans sa manière de conduire la politique du gouvernement. 

À en croire ce cadre du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Ilunkamba était un premier ministre d'illusion avec un gouvernement fantôme qui a fait perdre 2 années à la Nation. 

"Le droit l'a remporté. C'est la volonté du peuple représenté par ses élus qui s'est exprimée. Le premier ministre qui a montré ses limites, c'est du passé. Dans un État de droit, on ne s'accroche pas physiquement. Il a reçu la motion de censure conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution dont les articles 146 et 147 ainsi que 214 de notre Règlement intérieur. Il lui a été donné l'opportunité de venir présenter ses moyens de défense lors des débats, il a renoncé. Il a préféré répondre par des réseaux sociaux. Il aura été un premier ministre virtuel comme il a été premier ministre d'illusion avec un gouvernement fantôme qui nous a fait perdre 2 années", a-t-il déclaré. 

Dans le cadre de la formation du prochain gouvernement de l'Union sacrée, J. Ndjoli a laissé entendre que la meilleure option sera levée pour doter le peuple congolais d'un exécutif responsable en vue de remettre le pays sur les rails dans les 3 prochaines années. 

Lors de la plénière de ce jour qui s'est déroulée sous la houlette du bureau d'âge, 367 députés nationaux sur 384 présents, ont voté pour le départ du premier ministre et de son gouvernement. 

Face à cet état de choses, S. Ilunkamba ne s'avoue pas vaincu et n'est pas disposé à jeter l'éponge. Dans une correspondance adressée le même mercredi au chef de l'État, il lui a signifié que Joseph Kabila et toutes les communautés du Grand Katanga lui ont recommandé de ne pas démissionner avant l'installation du bureau définitif. C'était lors de son séjour à Lubumbashi dans le Haut-Katanga. 

Merveil Molo