La vice-premier ministre du Plan a procédé ce mercredi 10 février 2021 à l'ouverture de l'atelier d'analyse institutionnelle et organisationnelle de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
Pour Elysée Munembwe, ce processus d'analyse doit aboutir entre autres à un diagnostic institutionnel reflétant l'image consensuelle du comité national de l'ITIE-RDC mais aussi à l'élaboration d'un plan de changement organisationnel pour garantir l'avenir de la mise en oeuvre de l'ITIE en RDC.
Le coordonnateur national de l'ITIE-RDC estime pour sa part qu'au-delà de ces objectifs, cet atelier qui est également une réunion d'information, va évaluer l'impact des recettes issues des ressources naturelles du vécu quotidien de la population.
"La plus grande question de l'ITIE est que les ressources naturelles puissent impacter le mieux être du peuple congolais. Est-ce que dans le cadre actuel, nous atteignons cet objectif ? c'est cette analyse profonde qui va nous faire remarquer si réellement l'ITIE atteint son objectif qui est d'impacter positivement la vie de nos concitoyens", a affirmé Jean-Jacques Kayembe.
Cet avis est partagé par le consultant facilitateur de l'ITIE dans cet atelier qui a tenu aussi à réaffirmer la place de l'ITIE dans un pays comme la RDC.
"L'ITIE parle de la transparence et comme vous le savez, la transparence est une des valeurs fondamentales pour la gouvernance que ce soit au niveau du pays, des entreprises, de la société civile, la transparence donne la chance de la bonne gestion et de la diminution de la corruption. Cette transparence si elle est de plus en plus forte au niveau des déclarations des recettes par rapport à ce qui se fait comme production même au niveau des contrats jusqu'à la fin et surtout que cet argent aide les communautés à aller de l'avant, ça va changer beaucoup de choses et la communauté locale peut profiter des fruits de ses ressources qui sont à sa disposition", a expliqué Toss Mukwa.
A noter que cet atelier d'analyse institutionnelle et organisationnelle bénéficie de l'appui technique et financier de l'USAID à travers son programme de "gouvernance intégrée".
Elysée Odia