Transformation locale des concentrés de cuivre sulfure : Le ministre de Mines convoque du 29 au 30 mars un atelier à Lubumbashi

Mercredi 24 mars 2021 - 11:06
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Reza

A l'occasion de l'arrivée à terme du moratoire accordé aux opérateurs miniers sur l'exportation des concentrés de cuivre sulfure, le ministre de Mines Willy Kitobo Samsoni convoque un atelier du 29 au 30 mars à Lubumbashi.

Selon un communiqué du ministre de Mines congolais parvenu à la rédaction de 7SUR7 CD ce mercredi 24 mars, cet atelier qui concernent principalement les entreprises minières et les communautés locales servira de cadre pour discuter des difficultés de transformer localement les concentrés de cuivre sulfure produits aux Haut-Katanga et Lualaba.

Il sera surtout  l'occasion, rapporte la communication de ministre Willy Kitobo, d'échanger sur l'évolution en termes d'efforts entrepris par toutes les parties prenantes afin de dégager une solution idéale pour l'économie nationale congolaise fortement dépendante du secteur minier.

" Nous profiterons de cette occasion pour débattre de la question qui fait débat avec les communautés locales, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers autour de l'élaboration du cahier de charges et de la disposition de la Loi minière sur le paiement de la quotité de 0,3% du chiffre d'affaires annuel affecté au développement communautaire", a écrit le ministre Willy Kitobo Samsoni.

Il invite les opérateurs du secteur minier et les acteurs de la société civile à prendre part active à cet atelier pour trouver la solution consensuelle à la question du moratoire sur l'exportation des concentrés de cuivre sulfure qui prend fin le 12 avril 2021.

Rappelons que la révision du code minier en 2008 a apporté plusieurs innovations dans le sens de de la protection des intérêts des communautés locales parmi lesquelles   la création d'un fonds pour les générations futures et la participation des entreprises minières  au financement du développement local.

Si ces innovations sont à encourager, force est cependant de constater avec regret la non application, sinon la légèreté dans le respect des dispositions de cet instrument juridique. A côté de ça, il y a le retard  dans la mise en place des Lois spécifiques préconisées par ce Code révisé.

Orly-Darel Ngiambukulu