Le ministre congolais des droits humains a, à l'occasion de la clôture de la table ronde sur la mise en oeuvre d'un fonds national des survivant.e.s aux violences sexuelles, parlé de 6 à 8 millions de dollars américains qui proviendraient d'environ 8 ressources de financement du fonds en gestation.
Il s'agit entre autres, des ressources forestières, minières (fonds minier pour les générations futures), l'eau et l'électricité, mais aussi la téléphonie mobile dans laquelle, le gouvernement prélevera quelques pourcentages pour le fonds.
Quant au cadre juridique devant accompagner ce fonds, André Lite a évoqué la création d'un établissement public avec un conseil de gestion composé des acteurs de la société civile qui aura pour mission d'identifier les vraies victimes des violences sexuelles.
"Les ressources sont là il suffit de se mobiliser. Nous ne voulons pas donner l'impression qu'à partir d'ici, nous ne pouvons rien faire", a-t-il fait savoir.
Toutes ces prévisions sont contenues dans le projet de décret déja adopté par les structures du gouvenement en la matière, qui devra etre soumis au prochain gouvernement pour adoption finale, a précisé le numéro un des droits humains.
Il faut noter que la table ronde sur la mise en oeuvre d'un fonds national des survivant.e.s des violences sexuelles s'est cloturée le mercredi 31 mars à Kinshasa.
Christel Insiwe