Le taux de décès liés au paludisme a été réduit à soixante pourcents (60%) en 2020 dans la province du Sud-Ubangi grâce au système de riposte mis en place par SANRU (Soins de santé primaire en milieu rural).
C'est le docteur Godefroid Akaya, responsable du programme national de lutte contre le paludisme dans ladite province qui l'a déclaré dans une conférence de presse organisée par SANRU le mardi 27 avril à Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi.
« Par rapport au nombre des cas de paludisme, nous avons eu 465.000 cas dont 563 décès en 2020. Ce qui représente une réduction de soixante pourcents de décès par rapport à l'année 2019 », a-t-il déclaré.
Peu avant cette conférence de presse, le gouverneur intérimaire, Zéphirin Zabusu, a lancé « la troisième phase du projet : contribution à l'accès universel de la population de la RDC à des interventions efficaces de lutte contre le paludisme NMF 3 (Nouveau modèle de financement du Fonds Mondial, ndlr) » dans la province du Sud-Ubangi.
La cheffe du projet adjointe, le docteur Pomie Mungala, a renchéri que la subvention NMF 3 qui met l'accent sur la qualité des interventions « vise à réduire de 50 % la mortalité due au paludisme et à réduire à 40 % le taux de morbidité de cette maladie d'ici 2023 ».
Dans la foulée, le docteur Bienvenu Mangonza, médecin chef de la division provinciale de la santé du Sud-Ubangi a martelé que le paludisme constitue « la première cause de consultation et d'hospitalisation dans les formations sanitaires » de cette province située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Pour rappel, d'après OCHA/RDC plus de 14.000 personnes sont mortes du paludisme dans le pays en 2020.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena