La structure Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï (FMMDK), a sensibilisé samedi 19 juin 2021, les militaires spécifiquement les élèves officiers et leurs cadres à la lutte contre les violences sexuelles en temps des conflits.
Ladite organisation a inscrit cette activité dans le cadre de la commémoration de la journée internationale pour l'élimination des violences sexuelles en temps des conflits armés.
Pour Nathalie Kambala, secrétaire exécutive de FMMDK, l'objectif poursuivi en sensibilisant les hommes en uniforme, est de fédérer les efforts pour lutter contre les violences sexuelles.
"Cette journée nous avons comme objectif, de fédérer les efforts d'amener l'implication de toutes les parties prenantes pour lutter farouchement contre les violences sexuelles en temps de guerre", a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : "Vous êtes sans ignorer qu'au Kasaï-Central, nous sommes parmi la province qui a connu les évènements de triste mémoire et nous avons plus d'un millier de femmes qui sont tombées comme victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre et pendant la période de guerre. Les victimes principales sont les femmes et les enfants et cette journée nous demande de hausser le ton, et demander aux autorités policières et militaires de protéger les femmes et les enfants en temps des conflits".
En réaction à cette sensibilisation, le colonel Kateteko a, au nom des sensibilisés, remercié la FMMDK, tout en soulignant qu'étant donné que les officiers sont sensibilisés, ils seront prêts à protéger les victimes, c'est notamment la prise en charge médicale, la prise en charge psycho-sanitaire et la réinsertion sociale.
Il sied de rappeler que la résolution de l’Assemblée générale de Nations-Unies 2015 a proclamé le 19 juin comme journée dédiée à la condamnation et à l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, ce qui inclut le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse et la stérilisation forcée; et à l’hommage aux victimes, aux survivantes et à celles et ceux qui se battent pour mettre fin à ces crimes terribles et destructeurs.
Alain Saveur Makoba, à Kananga