Kasaï-Central : La société civile plaide pour la construction d'un mini-barrage en attendant la fin des travaux de la chute Katende

Vendredi 17 septembre 2021 - 12:17
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Photo 7SUR7.CD

Des organisations de la société civile du Kasaï-Central, membres de la plateforme Société Civile du Peuple (SOCIP), préconisent la construction d'un mini barrage dont le coût est chiffré à 5 millions de dollars américains, en vue d'électrifier la province, en attendant la fin des travaux de la chute Katende.

Cette demande est contenue dans un mémorandum que ces organisations ont adressé au président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, et dont 7SUR7.CD s'est procuré une copie le jeudi 16 septembre 2021.

« À ce jour, nous saluons votre implication personnelle dans l'évacuation des matériels destinés aux travaux de la Centrale Electrique de Katende, dont le 10 lot est arrivé à Tshimbulu au cours de la semaine qui vient de s'achever. Par la même occasion, nous réitérons notre demande adressée au gouvernement de la République pour la construction d'un mini barrage qui, dans plus ou moins 15 mois, avec seulement 5.000.000 $US, peut alimenter la province en attendant l'achèvement des travaux de chute Katende », lit-on dans ce document.

Il sied de souligner que Marcelin Bilomba, conseiller principal en économie et finances du chef de l'État a, au cours d'un point de presse tenu dernièrement à Kananga (Kasaï-Central), souligné que selon les études faites avant, il faudra au moins 300 millions de dollars américains pour achever les travaux de la centrale hydroélectrique de Katende.

Pour rappel, les travaux du barrage hydroélectrique de Katende s’effectuent depuis plusieurs années en territoire de Dibaya, dans la province du Kasaï-Central. 

Depuis la pose de la première pierre il y a plus de dix ans, les travaux de cette chute ne sont pas encore achevés.

Débuté sous Mobutu et relancé par le régime de Kabila, ce projet a connu plusieurs cérémonies de pose de la première pierre. 

À ce jour, les travaux qui avaient atteint 60 % d'exécution ont dû être arrêtés en 2016 suite aux événements malheureux de Kamuina Nsapu.

Alain Saveur Makoba, à Kananga