Les rangers du Parc National des Virunga, appuyés par la force navale des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont repris le contrôle d'une zone de 144 kilomètres carrés dans la vallée de Chanika, une zone jadis assiégée par des mouvements rebelles dont les Maï-Maï, en plein parc.
Dans un communiqué de presse parvenu ce vendredi 1er octobre 2021 à 7SUR7.CD, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) renseigne que cette reconquête fait suite à une série d'opérations menées par les écogardes du 23 au 30 septembre dernier.
Au total, 250 gardes du parc ont été déployés, et des avions et bateaux de l'ICCN ont été mis en contribution pour la réussite des opérations dans le cadre du mandat des rangers de lutte contre la destruction de la faune et de la flore.
L'ICCN précise que ce travail fait aussi parti des résultats des instructions du gouverneur militaire du Nord-Kivu et marque la contribution des gardes du parc dans la réussite de l'état de siège décrété par le Chef de l'État au Nord-Kivu et en Ituri pour combattre les groupes armés.
« La Direction Provinciale de l'ICCN poursuivra ses efforts pour assurer la protection des écosystèmes du Parc Natonal des Virunga dans le respect de la loi et des droits humains. Elle continuera aussi à soutenir les projets de développement durable au bénéfice des communautés riveraines du parc », rassure l'ICCN.
À ce jour, le PNVi est considéré comme bastion de plusieurs groupes armés qui y mènent des activités illicites pour leur autofinancement, y compris sur le lac Édouard, partie intégrante du parc où la pêche illégale est décriée. Dans le cadre de l'état de siège, les autorités militaires mises en place ont annoncé des opérations de « nettoyage » de cette aire protégée.
Glody Murhabazi, à Goma