RDC : La Chine insiste sur la non-ingérence étrangère dans le processus électoral congolais

Mardi 19 avril 2022 - 08:46
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À la fin de l'audience lui accordée par le président  de l'assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia Pwanga le lundi 18 avril 2022, l'ambassadeur chinois, Zhu Jinhg a donné la position de son gouvernement par  rapport au processus électoral en République démocratique du Congo. 

A en croire ce diplomate, la Chine qui prône la non ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures du Congo dont le processus électoral, est prête à accompagner la RDC pour un processus électoral plus  consensuel et paisible. 

"La position du gouvernement chinois  par rapport au processus électoral congolais se résume en trois points. D'abord, le processus électoral est une affaire congolaise. Donc c'est aux congolais de piloter et de contrôler ce processus. Les États étrangers ne peuvent pas faire des ingérences dans les affaires intérieures du Congo. Deuxième point, ce processus électoral est très important pour l'avenir de la RDC. C'est pourquoi, nous pensons que ce processus doit être une opportunité de plus de dialogue, de former davantage de consensus national,  cohérence nationale et créer plus de conditions favorables à un développement durable et paisible du pays au lieu de créer de nouvelles crises, nouveaux conflits. Troisième point, la Chine nous sommes en tant  que partenaire stratégique et pays membre permanent du Conseil de Sécurité, nous sommes attentifs à ce processus électoral, bien que nous respectons le principe non ingérence, tout en respectant la souveraineté de l'Etat congolais. Nous sommes prêts à accompagner le peuple et l'Etat congolais dans ce processus électoral en créant avec tous les partis politiques congolais et avec les  partenaires internationaux et régionaux de la RDC,  créer les conditions favorables à la paix et à la stabilité pour que ce processus électoral se déroule dans les conditions paisibles et consensuelles", a-t-il déclaré.

Pour rappel, les élections générales sont prévues en 2023 conformément à la Constitution et au calendrier électoral de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Actuellement, les débats tournent autour de la révision de la Loi électorale. 

Moise Dianyishayi