Le Groupe de 13 a sollicité et obtenu de la plénière du mardi 26 avril 2022, 3 jours pour rencontrer les préoccupations des députés soulevées sur la proposition de loi portant modification de la loi électorale.
Pour Delly Sesanga, co-auteur de cette initiative parlementaire, il s'agit de travailler pour donner une méthodologie qui pourra permettre de bâtir le consensus autour des réformes.
"Des questions importantes ont été posées. Il s'agit d'une réforme majeure pour notre démocratie. On va y travailler pendant les 72 heures pour apporter des réponses claires, évidentes et donner aussi une méthodologie pour voir comment est-ce qu'on peut bâtir ce fameux consensus sous les points d'accord. Les convergences, il y en a eu énormément sur un tas de questions. Et puis (il s'agira lors de nos réponses, ndlr) de dire quelles sont les gaps que nous voulons atteindre avec ce processus électoral. Parce que, le maître mot de cette réforme c'est la transparence et la traçabilité des résultats. Ça, il faut l'obtenir", a dit le président du parti Envol après la clôture du débat général.
Il y a eu au total 90 interventions durant ces 3 jours. La plupart des divergences entre les intervenants et le texte proposé ont notamment tourné autour de la question de suppléance familiale, la discrimination positive en faveur des candidatures féminines et le mode de scrutin.
Signalons que quelques députés du Front Commun pour le Congo (FCC) ont pris part à la plénière de ce mardi. C'est le cas de Josué Mufula qui a souligné que sa participation n'engage pas son groupe politique. Il a estimé qu'il faut parfois dépasser les allégeance politiques pour servir la République.
Moïse Dianyishayi