Le parti politique "Ensemble pour la République" de Moïse Katumbi dit non au vote électronique sans bulletin de vote, à la manipulation des résultats avant leur publication devant les bureaux de vote et à l'impunité des agents de la CENI qui refuseraient de remettre les procès verbaux des résultats aux témoins des candidats.
C'est ce qu'a affirmé Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, dans une vidéo rendue publique le mardi 28 juin 2022. A l'en croire, tout porte à croire qu'après la Cour constitutionnelle et la CENI, la loi électorale telle qu'adoptée par le Parlement est un énième coup de force du pouvoir en place qui fait le lit à une nouvelle fraude électorale massive.
"Un très mauvais climat entoure notre processus électoral, caractérisé par un manque permanent de consensus. Hier, c'était au sujet de la désignation des membres de la Cour constitutionnelle et de la CENI. Aujourd'hui, c'est l'adoption de la proposition de loi électorale. Une famille politique a décidé envers et contre tout le monde d'imposer sa loi, en laissant à la CENI la liberté de choisir librement et à sa guise, soit le vote manuel, soit le vote semi-electronique, soit le vote électronique. Cette loi électorale ouvre grand la porte à une fraude électorale massive", a dénoncé Olivier Kamitatu.
Selon lui, le parti de Moïse Katumbi recommande à ce sujet le vote semi-electronique avec imprimante. Ainsi, en cas de contestation, c'est le comptage manuel des bulletins de vote qui va primer et non les manipulations des informaticiens de la centrale électorale.
Olivier Kamitatu affirme par ailleurs que son parti politique s'oppose farouchement à la manipulation des bulletins de vote et exige que les résultats électoraux soient affichés, bureau de vote par bureau de vote, immédiatement après les opérations de dépouillement.
Il plaide pour que des sanctions exemplaires soient prévues contre les agents de la CENI qui ne remettraient pas les procès verbaux aux témoins des candidats.
Orly-Darel Ngiambukulu