L'Assemblée provinciale du Haut-Katanga a adopté le budget prévisionnel pour l'exercice 2023 du gouvernement provincial, le jeudi 29 décembre 2022. Chiffré à plus de 660 millions de dollars américains, ce budget a été présenté à la plénière par le chef de l'exécutif provincial, Jacques Kyabula Katwe en présence des membres de son gouvernement.
37 députés provinciaux présents à la plénière ont voté. Après plusieurs séances d'amendement, ce budget estimé à 1341 milliards 686 millions de francs congolais, soit une amélioration de plus de 30% par rapport à l'année 2022, pour permettre au gouvernement provincial de mettre en place différents projets d'intérêt communautaire.
Au sortir de la plénière, le gouverneur Jacques Kyabula a affirmé à la presse que ce budget est équilibré en dépenses et recettes.
"Le budget lui-même il est de 1341 milliards 686 millions et 891 mille 737 francs congolais. Il est équilibré en dépenses et en recettes", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Par ailleurs, le chef de l'exécutif provincial du Haut-Katanga s'est dit satisfait et content de voir les élus provinciaux adopter ce budget au profit de la population.
"Nous sommes très contents aujourd'hui, nous tendons vers la fin de l'année. Il était tout a fait normal que nous puissions recouvrir auprès de l'assemblée provinciale et pour se faire, nous devrions présenter le budget pour l'exercice 2023. Et ce budget vient d'être adopté aujourd'hui et donc nous sommes très fiers que l'Assemblée provinciale puisse doter la province des moyens pour que la province intervienne dans les différents secteurs de la vie sociale de la population", a-t-il conclu.
En 2022, le budget prévisionnel pour le gouvernement provincial du Haut-Katanga était de plus de 450 millions de dollars américains alors qu'en 2021, il était de 370 millions. Dans son point de presse tenu le 30 mai dernier, le gouverneur Jacques Kyabula a affirmé qu'il rêve avoir un budget de plus de 2 milliards de dollars américains pour arriver à développer la province du Haut-Katanga.
Patient Lukusa, à Lubumbashi