Les enseignants des écoles primaires au Sud-Kivu durcissent leur mouvement de grève déclenché depuis le 09 janvier 2023.
A l'issue des réunions de différents syndicats des enseignants tenues jeudi dernier pour évaluer leur mouvement, les enseignants refusent de reprendre le chemin de l'école jusqu'à ce que le gouvernement congolais respecte les accords de Mbuela et leur paye la prime de gratuité.
Ces enseignants réunis au sein des syndicats des enseignants des écoles catholiques, protestantes et publiques ont boycotté la reprise des cours après les vacances de fin d'année.
" Après une réunion d'évaluation, les enseignants refusent de reprendre le cours. Les parents doivent continuer à garder leurs enfants à la maison jusqu'à ce que le gouvernement respecte ses engagements. Le réajustement de la prime de gratuité de 20.000 FC a été payé seulement un seul mois puis coupé jusqu'à ce jour. On dénombre encore dans les écoles primaires beaucoup d'enseignants non payés et des nouvelles unités. Voilà ce que nous réclamons", a déclaré à la presse Roger Matabaro, secrétaire provincial du syndicat des enseignants du Congo (SYECO), jeudi 19 janvier.
Il sied de signaler que depuis le 9 janvier dernier, les élèves des écoles primaires conventionnées catholiques, protestantes et publiques au Sud-Kivu n'etudient pas suite à ce mouvement de grève des enseignants.
Déogratias Cubaka, à Bukavu